Cet émail de dimensions exceptionnelles (63 × 33 cm) est daté d'environ 1160 selon les études les plus récentes. Il faisait partie du tombeau de Geoffroy Plantagenêt érigé dans la cathédrale du Mans, sans doute sur commande de l'évêque Guillaume de Passavant et sous l'influence de la veuve de Geoffroy Plantagenêt, Mathilde l'Emperesse, et détruit en 1562. La plaque émaillée est conservée par la suite dans la cathédrale, cachée durant la Révolution puis achetée en 1816 par le département de la Sarthe.
Cette œuvre est fabriquée selon la technique de l'émail champlevé, au cours d'un processus long et minutieux. Le comte d'Anjou y est mis en valeur, présenté par l'image et le texte comme un protecteur de l'Église catholique. Elle rappelle l'émail de Limoges, mais elle semble plutôt être de fabrication locale, avec des influences artistiques et techniques d'autres territoires de l'empire Plantagenêt et du champlevé mosan.
L'identification du personnage représenté est confirmée par la chronique du moine Jean Rapicault, écrite vers 1170. Toutefois, celui-ci commet un anachronisme quand il affirme que, lors de son adoubement en 1127, Geoffroy Plantagenêt reçoit des armoiries de son beau-père Henri Ier. Contrairement à ce qu'on a longtemps affirmé, l’émail Plantagenêt n'est pas la plus ancienne représentation d'armoiries. Certains sceaux sont plus anciens. En revanche, il est bien la plus ancienne représentation héraldique en couleurs connue.
Description
Nom
Les noms donnés à cet objet varient au fil du temps. Le nom d’émail Plantagenêt est utilisé par le musée Jean-Claude-Boulard Carré Plantagenêt[1],[2]. Les différents auteurs utilisent des intitulés plus longs : émail de Geoffroy Plantagenêt[3], plaque de Geoffroy Plantagenêt[4], plaque tombale de Geoffroy Plantagenêt ou émail du Mans[5], effigie funéraire de Geoffroy Plantagenêt[6] ou plaque à l'effigie funéraire de Geoffroy Plantagenêt[7].
Un émail
Cette pièce est un émail de dimensions exceptionnelles[8],[9],[10],[2], le plus grand émail sur cuivre champlevé qui soit conservé[9],[10] et peut-être même qui ait jamais été réalisé[10]. Il mesure 63 cm de haut sur 33 cm de large[9],[10],[11] et pèse 33 kg[9],[7]. La plaque d'origine est épaisse de 6 mm. Ses bords sont rabattus pour former un chanfrein de 18 à 20 mm, ce qui crée une légère saillie mettant en valeur l'objet[7].
Il s'agit d'un émail champlevé. La plaque de cuivre est d'abord évidée au burin. Les cavités ainsi formées sont émaillées avec des poudres, mélanges de quartz, d’un fondant et d’oxydes métalliques, ce qui permet d'obtenir des couleurs. La plaque est ensuite cuite, poncée, polie et gravée. C'est un long travail, très minutieux[12],[13].
En 1978, cette œuvre d'art a été analysée aux rayons X en laboratoire[14],[15]. Cette analyse a permis à Marie-Madeleine Gauthier de distinguer douze opérations successives :
« 1 – Esquisse gravée, en traits continus ou tirets. 2 – Champlevage. 3 – Émaillage des bleus au cobalt ; des rouges, verts, turquoise, noir ; au cuivre jaune, blanc granité ou nué. 4 – Pose du paillon d'or au fond des alvéoles délimitant visage, chevelure, main peut-être. 5 – Émaillage du visage et de la chevelure sur ce paillon. 6 – Polissage des émaux et des aires de cuivre réservées. 7 – Gravure et ciselure des orfrois[a]. 8 – Gravure du modèle graphique sur les aires destinées au vernis brun : pelage des lionceaux, hachures des broderies losangées. 9 – Onction, au doigt et à la plume, d'huile de lin sur les aires choisies ; assombrissement à la braise et au feu. 10 – Dégagement, par grattage au rasoir, du dessin au préalable gravé dans les plages de vernis brun. 11 – Dorure au mercure de toutes les surfaces de cuivre dénudées. 12 – Corrosion par le temps de zones au vernis brun, sauf sous le dessin doré devenu protecteur[16],[17]. »
Sous les émaux fragiles du visage et de la barbe se trouve une feuille d'or (un paillon) qui permet de protéger les émaux disposés dessus et de donner du rayonnement au visage[18].
Un prince protecteur
Certainement pensé dès l'origine pour être visible en hauteur, l’émail Plantagenêt produit un effet monumental par sa taille exceptionnelle[19] et par la verticalité de l'image insérée dans un large chanfrein orné et inscrit[9]. Les couleurs dominantes sont le vert, le bleu et le blanc gris[8]. Geoffroy Plantagenêt est représenté sur un fond d'or réticulé de vert avec des fleurons blancs et bleus. L'effigie est encadrée par une architecture en plein cintre[20],[8]. Les colonnes, aux chapiteaux corinthiens, sont surmontées d'une coupole entre deux tourelles. Cette représentation d'un édifice évoque un tombeau dans le tombeau[21]. Les ornements végétaux, fleurs et tiges, sont nombreux[22].
Le comte représenté est un homme jeune, blond aux yeux bleus et au visage rosé[21]. C'est probablement le seul portrait « au naturel » de la peinture romane qui nous soit parvenu[22]. Il est représenté de trois quarts, le visage tourné vers l'autel du Crucifix[21], debout, vêtu d'un riche costume, tenant dans la main droite une épée levée et sur le bras gauche un bouclier d'azur chargé de lionceaux[8],[23].
Ses vêtements sont un bliaud sur une chemise de soie, brodés et galonnés, des chaussons et une cape fourrée de vair. Il brandit son épée, la guiche de son bouclier est passée sur l'épaule, et il porte une coiffe ou un casque armorié[24]. Les vêtements princiers civils correspondent au récit du mariage et de l'adoubement de Geoffroy Plantagenêt[21]. Ils sont associés à un équipement militaire[25],[26]. L'épée comportait probablement une lame d'or[27],[21],[15]. Sur l'écu, quatre lionceaux jaunes sont visibles[8], mais sur le bouclier entier ils seraient au nombre de six, disposés 3, 2 et 1[28]. Il s'agit donc d'un écu d'azur à six lionceaux d'or[29],[26].
Dessin paru dans le Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne à la Renaissance de Viollet-le-Duc, 1871[8].
Dessin paru dans John Foster Some feudal coats of arms (1902)[35].
La partie supérieure de la plaque porte une inscription latine sur deux lignes[37], la première mesurant 28 cm[11]. L'inscription, en lettres capitales droites de 9 mm de hauteur en moyenne se situe entre deux lignes émaillées. Le texte, qui forme un distique élégiaque avec une erreur de quantité[37], est le suivant :
« Par ton épée, prince, la troupe des brigands est mise en fuite et aux églises, le repos est donné par ta paix vigilante[11]. »
Dans le contexte, cette apostrophe est prononcée par l'évêque commanditaire du tombeau[21]. Le comte d'Anjou paraît veiller à la porte d'un édifice dont il est le protecteur et le gardien[24]. Son équipement militaire et cette épitaphe mettent en avant son rôle de protecteur de l'Église[26].
La plus ancienne représentation héraldique en couleurs
Le vestige d'un tombeau
Cette plaque est percée tout autour d'une cinquantaine de trous, ce qui montre qu'elle a été fixée à un tombeau[43],[39]. Dès la collection Gaignières à la fin du XVIIe siècle, la tradition identifie le personnage représenté à Geoffroy V d'Anjou[9], ce qu'on retrouve dans le Musée des monuments français d'Alexandre Lenoir, paru en 1821[44]. Au XIXe siècle, l'érudit Jules Labarte propose d'y voir plutôt le fils de Geoffroy, Henri II Plantagenêt, hypothèse combattue par le directeur du musée d'archéologie et d'histoire du Mans à la même époque, Eugène Hucher[45],[46],[47], rejetée par Eugène Viollet-le-Duc[8], puis définitivement abandonnée[37]. Il ne fait plus de doute que le personnage représenté est Geoffroy Plantagenêt[10].
La chronique rédigée au XIIe siècle par le moine Jean Rapicault, dit Jean de Marmoutier, permet d'identifier le personnage représenté sur cet émail à Geoffroy V d'Anjou[48]. D'après cette chronique, le tombeau de Geoffroy Plantagenêt est érigé dans la cathédrale du Mans sur ordre de l'évêque Guillaume de Passavant[48],[7]. Ce tombeau est détruit par les huguenots en 1562[49],[50],[21],[23] et la plaque émaillée en est séparée (ce que Jules Labarte conteste : pour lui cette plaque vient d'ailleurs et date de la fin du XIIe siècle)[51],[52]. Ensuite, elle demeure apposée à un pilier de la nef de la cathédrale jusqu'en 1792[20],[49],[23],[42]. Elle disparaît alors et n'est retrouvée qu'en 1816, cachée derrière un meuble, lorsque le département de la Sarthe achète le cabinet d'un collectionneur nommé Louis Maulny[23],[9],[21],[42],[11].
Datation
Selon Eugène Hucher, le tombeau de Geoffroy Plantagenêt est construit en 1145, année gravée sur un des piliers du chœur de la cathédrale[53] et l'émail lui-même est fabriqué entre 1145 et 1151, date de la mort de Geoffroy Plantagenêt[53],[23] ou même avant, dès 1140-1144. Il propose que la plaque n'ait pas eu à l'origine une fonction funéraire, mais laudative, une forme de remerciement de la part d'un évêque du Mans, Hugues de Saint-Calais ou Guillaume de Passavant, du vivant même de Geoffroy et qu'elle a ensuite servi pour le tombeau[54]. En fait, on ne peut pas trancher entre ces deux propositions : un gage de reconnaissance fabriqué du vivant de Geoffroy Plantagenêt utilisé ensuite comme effigie funéraire ou un objet fabriqué directement à cette fin[37]. Selon Jules Labarte, il n'y a aucune raison de supposer que le tombeau a été érigé du vivant de Geoffroy Plantagenêt, qui est mort subitement dans la force de l'âge[55]. De même, Robert Viel pense que ce tombeau est postérieur à 1151, puisque c'est l'année de la mort du comte[40].
Installer ainsi le tombeau du comte dans la cathédrale du Mans est une innovation radicale[56],[7]. L'évêque du Mans Guillaume de Passavant en est probablement le commanditaire, si on se fie à Jean Rapicault[1],[7],[57]. Cependant, ce tombeau résulte probablement aussi, selon Hubert Landais, Marie-Madeleine Gauthier puis Laurent Hablot, de la volonté de la veuve de Geoffroy Plantagenêt, Mathilde l'Emperesse[58],[56],[24],[59]. Elle a pu se souvenir du tombeau de son premier mari, l'empereur germaniqueHenri V, dans la cathédrale de Spire[58],[60]. Le choix du Mans comme lieu de sépulture pour Geoffroy Plantagenêt, plutôt qu'Angers ou Rouen, peut s'expliquer par le fait que c'est dans cette cathédrale que Geoffroy et Mathilde se sont mariés[58]. L’émail Plantagenêt a pu être réalisé avant 1158[1], vers 1158[10] ou entre 1158 et 1167[61]. À la suite des travaux de Marie-Madeleine Gauthier, Michel Pastoureau puis Laurent Hablot adoptent une datation simplifiée, aux environs de 1160/1165[29],[62],[24],[26].
Influences artistiques
L’émail Plantagenêt rappelle les émaux du Limousin[40] et semble en provenir[63]. Le décor avec les colonnes, les chapiteaux et les coupoles paraît en effet typiquement limousin[4]. Cependant on distingue aussi des influences du champlevé mosan[40] : les liserés blancs pour souligner les plis, les dégradés, l'usage du vernis brun sont caractéristiques d'une influence mosane[64].
L’émail Plantagenêt peut aussi avoir été fabriqué par des artistes locaux[65],[40]. La grande taille de la plaque n'a pas d'équivalent à Limoges au XIIe siècle, alors que la plaque qui ornait le tombeau de l'évêque d'AngersUlger, dans la cathédrale d'Angers, avait des dimensions proches[66]. Il semble y avoir beaucoup de points communs entre ces deux plaques[64],[19] et on voit une influence normande dans l'inscription et la représentation de Geoffroy Plantagenêt[64]. Ses motifs ressemblent à ceux de la peinture sur verre pratiquée à cette époque au Mans[65],[67]. Hubert Landais et Marie-Madeleine Gauthier rapprochent le décor de l’émail Plantagenêt de pages de manuscrits enluminés conservés au Mans[64],[68],[21]. Le probable commanditaire du tombeau de Geoffroy Plantagenêt, Guillaume de Passavant, est angevin, comme Normand de Doué, successeur d'Ulger sur le siège épiscopal d'Angers[58].
Par le style, l’émail Plantagenêt rappelle la plaque conservée au British Museum datée de vers 1150 et qui représente l'évêque de WinchesterHenri de Blois, acteur du conflit pour le trône d'Angleterre opposant Mathilde l'Emperesse et Étienne de Blois[69],[59]. Ainsi, Hubert Landais propose une fabrication locale plutôt que limousine[58].
Marie-Madeleine Gauthier distingue trois influences régionales dans les ornements de l’émail Plantagenêt : aquitaine pour le rinceau, anglo-normande ou du nord pour le bandeau externe du chanfrein et angevine, moins visible. Elle en conclut à une réalisation locale, au Mans, par exemple par une association entre un artiste venu de la région mosane travailler à Saint-Denis, chantier terminé en 1146, puis parti d'abord à Angers puis au Mans, et des artistes venus d'Aquitaine après le mariage d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor, en 1152[71]. Ainsi, elle imagine que l’émail Plantagenêt a pu être fabriqué par un artiste mosan venu à Angers (en passant par Saint-Denis) passer du vernis brun sur le tombeau de l'évêque Ulger vers 1150 et qui a pu travailler au Mans sous la direction d'un dessinateur anglo-normand, le champlevage et l'émaillage ayant pu être réalisés par un Aquitain[61].
Des armoiries en couleur
Dans sa chronique, Jean Rapicault décrit les armoiries reçues par Geoffroy Plantagenêt, parlant d'un bouclier où sont figurés des lionceaux d'or[72]. Depuis une étude publiée par Louis Bouly de Lesdain en 1897, on a souvent considéré que ce sont les plus anciennes armoiries connues et qu'elles auraient été accordées à Geoffroy Plantagenêt lors de son adoubement en 1127 par son beau-père le roi d'AngleterreHenri Ier. C'est donc l'événement qui a été souvent retenu dans la première moitié du XXe siècle pour dater la naissance des armoiries[28],[73],[74],[75].
Michel Pastoureau a montré qu'il n'en est rien. En effet, l'émail représentant Geoffroy Plantagenêt semble avoir été réalisé vers 1160-1165 et le récit de son adoubement, qui mentionne le bouclier aux six lionceaux, a été écrit vers 1170-1175, tandis que son seul sceau conservé, qui date de 1149, n'a pas d'armoiries. Entretemps, les sceaux héraldiques naissent et se répandent[76],[29],[62]. Il est donc probable que Jean Rapicault a projeté en 1127 une représentation typique de son époque, les années 1170, et il a pu connaître l’émail Plantagenêt déjà réalisé[77].
Toutefois, il s'agit bien d'une représentation héraldique, puisqu'y apparaissent des armoiries qui sont à l'origine de celles des rois d'Angleterre[5],[78],[21],[24],[26]. Les armoiries représentées renvoient aux ducs de Normandie, en particulier au beau-père et adoubeur de Geoffroy, Henri Ier, plutôt qu'aux comtes d'Anjou[79]. L’émail Plantagenêt est, selon l'expression de Laurent Hablot, le « plus ancien témoignage de représentation héraldique en couleurs connu »[26].
À l'époque contemporaine, les photographies de l’émail Plantagenêt sont abondamment reprises[7]. Au XXe siècle, il est prêté par le musée d'archéologie et d'histoire du Mans pour des expositions à Paris en 1900, 1937, 1957 et 1980, à Limoges en 1948 et à Londres en 1978[80]. En 2016, il est prêté au musée du Louvre puis au museum of Modern Art de New York pour des expositions. En 2020, il est exposé au musée du Louvre Abou Dabi[81],[82].
Philatélie
En 1964, l'émail Plantagenêt est le sujet de l'émission d'un timbre français au format tableau, avec une valeur faciale d'un franc. Il est titré Émail champlevé limousin XIIe siècle (catalogue Yvert et Tellier n°1424)[83].
↑ a et bChristian Lahanier, « Naissance de la recherche scientifique au Laboratoire de recherche des musées de France (LRMF) », Histoire de la recherche contemporaine. La revue du Comité pour l’histoire du CNRS, no Tome II - N°2, , p. 132–141 (ISSN2260-3875, DOI10.4000/hrc.290, lire en ligne, consulté le ).
↑ abcde et fCatalogue du musée de peinture et d'histoire naturelle du Mans : précédé d'une notice historique, Le Mans, Association ouvrière de l'imprimerie Drouin, , 87 p. (lire en ligne), p. 14-16.
↑ abcd et eLaurent Hablot, « Entre pratique militaire et symbolique du pouvoir, l’écu armorié au XIIe siècle », dans M. Metelo de Seixas et M. de Lurdes Rosa (dir.), Estudos de Heràldica medieval, Lisbonne, (lire en ligne), p. 143-167.
↑ abcde et fLaurent Hablot, Manuel d’héraldique et d’emblématique médiévale : Des signes, une société, comprendre les emblèmes du Moyen Âge (XIIe – XVIe siècles), Tours, Presses universitaires François Rabelais, , 336 p. (ISBN978-2-86906-689-2, présentation en ligne), p. 22.
↑ a et bLouis Bouly de Lesdain, « Les plus anciennes armoiries françaises (1127-1300) », Archives héraldiques suisses. Schweizer Archiv für Heraldik. Archivio araldico svizzero. Archivum heraldicum, vol. 11, , p. 69-79, 94-103 (lire en ligne).
↑ ab et cMichel Pastoureau, Traité d'héraldique, Paris, Picard, coll. « Grands manuels », , 4e éd. (1re éd. 1979), 407 p. (ISBN2-7084-0703-1), p. 29-30.
↑Alexandre Lenoir, Musée des monuments français : Description historique et chronologique des statues en marbre et en bronze, bas-reliefs et tombeaux des hommes et des femmes célèbres, pour servir à l'histoire de France et à celle de l'art, t. VII, Paris, Nepveu, (lire en ligne), p. 237.
↑Vincent-Victor Henri Viénot de Vaublanc, La France au temps des croisades : ou recherches sur les mœurs et coutumes des Français aux XIIe et XIIIe siècles, vol. II : État militaire et chevaleresque, Paris, J. Tichener, , 381 p. (lire en ligne), p. 195.
↑(en) John Foster, Some feudal coats of arms and others, illustrated with 2,000 zinco etchings from the Bayear tapestry, Greek vases, seals, tiles, effigies, brasses and heralcic rolls. Some chart pedigrees, Oxford Londres, James Parker, , 240 p. (lire en ligne), p. 42.
↑ a et bMichel Pastoureau, « La naissance des armoiries. De l'identité individuelle à l'identité familiale », dans Une histoire symbolique du Moyen-Âge, Paris, éditions du Seuil, coll. « Librairie du XXIe siècle », , 437 p. (ISBN9782020136112, lire en ligne), p. 213-243.
↑Hervé Pinoteau, « Les origines de l'héraldique capétienne », dans Comunicaciones y conclusiones del III congreso internacional de genealogia y heraldica, Madrid, (lire en ligne), p. 483-511.
↑(de) Lutz Fenske, « Adel und Rittertum im Spiegel früher heraldischer Formen und deren Entwicklung », dans Josef Fleckenstein (éd.), Das ritterliche Turnier im Mittelalter. Beiträge zu einer vergleichenden Formen- und Verhaltensgeschichte des Rittertums, Göttingen, (lire en ligne), p. 75-160.
↑Jean-François Nieus, « L’invention des armoiries en contexte. Haute aristocratie, identités familiales et culture chevaleresque entre France et Angleterre. 1100-1160 », Journal des savants, vol. 1, no 1, , p. 93–155 (DOI10.3406/jds.2017.6387, lire en ligne).
Jules Labarte, « L'émail de Geoffroy ou de Henry Plantagenêt au musée du Mans. Réponse à la dissertation de M. Hucher sur cet émail », Bulletin monumental, vol. 31, , p. 789-802 (lire en ligne).
Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne à la Renaissance, vol. II, Paris, Gründ et Maguet, , 536 p. (lire en ligne), p. 216-218.
Eugène Hucher, « Visite du Muséum, à la préfecture du Mans », Congrès archéologique de France. Le Mans et Laval, vol. 45, , p. 46-68 (lire en ligne).
Catalogue du musée de peinture et d'histoire naturelle du Mans : précédé d'une notice historique, Le Mans, Association ouvrière de l'imprimerie Drouin, , 87 p. (lire en ligne), p. 14-16.
Robert Viel, « La plaque tombale de Geoffroy Plantagenêt », Archives héraldiques suisses. Schweizer Archiv für Heraldik. Archivio araldico svizzero, vol. 73, , p. 25-27 (lire en ligne).
Hubert Landais, « Contribution à l'étude des origines de l'émaillerie limousine », Monuments et mémoires de la Fondation Eugène Piot, vol. 60, no 1, , p. 113–131 (DOI10.3406/piot.1976.1555, lire en ligne, consulté le ).
Serge Nikitine et Michèle Nikitine, « L'émail Plantagenêt », dans André Mussat, Roger Barrié, Catherine Brisac, Michèle Ménard, Francis Muel, Serge et Michèle Nikitine, La cathédrale du Mans, Paris, Berger-Levrault, , 190 p. (ISBN978-2-7013-0426-7), p. 70-77.
Marie-Madeleine Gauthier, « Plaque à l'effigie funéraire de Geoffroy Plantagenêt », dans Marie-Madeleine Gauthier, Émaux méridionaux : Catalogue international de l'œuvre de Limoges, vol. I : L'époque romane, Paris, Éditions du CNRS, , 316 p. + CCLXIV (264) p. de planches (ISBN2-222-03650-X, OCLC185786278, BNF34942135, lire en ligne), p. 109-114.
Delphine Christophe, « La plaque de Geoffroy Plantagenêt dans la cathédrale du Mans », Hortus Artium medievalium, vol. 10, , p. 75-80.
Vincent Debiais, Robert Favreau, Jean Michaud et Cécile Treffort, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe (région Pays de la Loire), vol. 24, CNRS, coll. « Corpus des inscriptions de la France médiévale », , 278 p. (lire en ligne), p. 227-229.
Aude Briau, La plaque funéraire de Geoffroy V au musée Tessé, un instrument de propagande au service de la dynastie Plantagenêt (Master International en Histoire de l’art et muséologie), Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg, Institut d’Histoire de l’art occidental, , 24 p. (lire en ligne).
La version du 28 septembre 2024 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Indian TV series or programme KonyaGenreDramaThrillerCreated byEkta KapoorDirected byArindam GangulyCountry of originIndiaOriginal languageBengaliNo. of seasons1No. of episodes144ProductionProducersEkta Kapoor Shobha KapoorProduction locationKolkataRunning time22 MinutesProduction companyBalaji TelefilmsOriginal releaseNetworkZee BanglaRelease28 February (2011-02-28) –27 August 2011 (2011-08-27) Konya (English:Girl) is an Indian Bengali soap opera produced by Ekta Kapoor und...
Bahasa liturgis atau bahasa suci/sakral (dalam konteks agama; bahasa kudus) adalah suatu bahasa yang dibudidayakan dan digunakan terutama untuk ibadah keagamaan atau alasan keagamaan lainnya oleh orang-orang yang menggunakan bahasa utama lain dalam kehidupan mereka sehari-hari. Konsep Bahasa liturgis sering kali merupakan bahasa yang diucapkan dan ditulis dalam masyarakat di mana teks-teks suci agama pertama kali ditetapkan. Namun, teks-teks ini kemudian menjadi tetap dan suci, tetap beku dan...
Flatiron Building berada di persimpangan 23rd Street (depan), Broadway (kiri), dan 5th Avenue (kanan). 23rd Street adalah sebuah jalan raya di borough Manhattan, New York City. Jalan ini adalah satu dari beberapa jalan dua arah dalam penataan jalan Manhattan. Seperti jalan lintas kota lainnya, 23rd Street terbagi dua di Fifth Avenue, Madison Square Park, menjadi jalan bagian timur dan barat. Sejak 1999, wilayah di sebelah utara 23rd Street sekitar taman ini diberi nama Nomad.[1][2...
Football match1929 All-Ireland Senior Football FinalKerry, championsEvent1929 All-Ireland Senior Football Championship Kerry Kildare 1-8(11) 1-5(8) Date22 September 1929VenueCroke Park, DublinRefereeTom Burke (Louth)Attendance43,839← 1928 1930 → The 1929 All-Ireland Senior Football Championship Final was the 42nd All-Ireland Final and the deciding match of the 1929 All-Ireland Senior Football Championship, an inter-county Gaelic football tournament for the top teams in Ireland. K...
The Western Flyer is a fishing boat, most known for its use by John Steinbeck and Ed Ricketts in their 1940 expedition to the Gulf of California, the notes from which culminated in their 1941 book Sea of Cortez, later reworked by Steinbeck into The Log from the Sea of Cortez (1951).[1] According to Kevin Bailey,[2] the most famous fishing vessel ever to have sailed, the 77-foot (23 m) Western Flyer was restored in Port Townsend, Washington. The Western Flyer Foundation w...
U.S. House district for Virginia Virginia's 3rd congressional districtInteractive map of district boundaries since 2023Representative Bobby ScottD–Newport NewsDistribution95.01% urban[1]4.99% ruralPopulation (2022)781,088[2]Median householdincome$63,075[3]Ethnicity43.2% Black39.0% White8.4% Hispanic5.4% Two or more races3.0% Asian1.1% otherCook PVID+17[4] Virginia's 3rd congressional district from January 3, 2023 Virginia's third congressional district ...
International awards for excellence in radio and television For other uses, see Peabody (disambiguation). Peabody AwardsAwarded forDistinguished achievement and meritorious public service by television and radio stations, networks, producing organizations, individuals, and the World Wide Web.CountryUnited StatesPresented byHenry W. Grady College of Journalism and Mass Communication at the University of GeorgiaFirst awardedMarch 29, 1941; 83 years ago (1941-03-29)Websitewww.p...
American architect (1883–1975) William G. PerryWilliam G. Perry, circa 1918Born(1883-11-08)November 8, 1883BostonDiedApril 4, 1975(1975-04-04) (aged 91)North Andover, MassachusettsNationalityAmericanOccupationArchitect Longfellow Hall of Harvard University, completed in 1929. The reconstructed Capitol at Williamsburg, completed in 1934. Houghton Library of Harvard University, completed in 1942. The former Kresge Hall of Harvard Business School, completed in 1953 and demolished in 2014....
BOB Names Preferred IUPAC name 2-(4-Bromo-2,5-dimethoxyphenyl)-2-methoxyethan-1-amine Other names 4-Bromo-2,5,β-trimethoxyphenethylamine2-(4-Bromo-2,5,β-trimethoxyphenyl)ethanamine Identifiers CAS Number 98537-42-9 Y 3D model (JSmol) Interactive image ChEMBL ChEMBL191051 Y ChemSpider 21106261 Y PubChem CID 15185771 UNII 89A0HNR42S Y CompTox Dashboard (EPA) DTXSID60569805 InChI InChI=1S/C11H16BrNO3/c1-14-9-5-8(12)10(15-2)4-7(9)11(6-13)16-3/h4-5,11H,6,13H2,1-3H3 YKey...
Suburb of Port Stephens Council, New South Wales, AustraliaSalamander BayNew South WalesView from Salamander Bay east towards the mouth of Port Stephens approximately 12 km (7.5 mi) away.Salamander BayCoordinates32°43′45″S 152°05′22″E / 32.72917°S 152.08944°E / -32.72917; 152.08944Population4,991 (2021 census)[2] • Density587.18/km2 (1,520.8/sq mi) [Note 1]Postcode(s)2317Elevation4.5 m (15 ft)Area8....
Soviet and Russian fully automatic naval close-in weapon system AK-630 One of two AK-630M installations on the former East-German ship HiddenseeTypeClose-in weapon systemRotary cannonPlace of originSoviet Union, RussiaService historyIn service1976–present[1][2]Used bySee OperatorsProduction historyDesignerDeveloper:TsKIB SOO (Mikhail Knebelman;[1][3]Vasily Bakalev (AK-630M1-2))[4]Cannon:KBP Instrument Design Bureau(Vasily Gryazev, ...
Federasi Sepak Bola LituaniaUEFADidirikan1922Kantor pusatKaunasBergabung dengan FIFA1923Bergabung dengan UEFA1992PresidenEdgaras Stankevičius[1]Websitewww.lff.lt Federasi Sepak Bola Lituania (bahasa Inggris: Lithuanian Football Federation) (bahasa Lituania: Lietuvos futbolo federacija; LFF ) adalah badan pengendali sepak bola di Lituania. Badan ini mengorganisasi A Lyga, Piala Sepak bola Lituania dan tim nasional sepak bola Lituania. LFF berkantor pusat di Vilnius. Lithuanian-Foo...
US federal incentives program for consumer fuel efficiency boosts C.A.R.S. redirects here. For other uses, see cars (disambiguation). Program logo The Toyota Corolla was the program's top seller according to U.S. DoT[1] The Ford Explorer 4WD was the program's top trade-in according to the U.S. DoT[1] The Car Allowance Rebate System (CARS), colloquially known as cash for clunkers, was a $3 billion U.S. federal scrappage program intended to provide economic incentives to U.S. re...
Stadion Memorial Robert F. KennedyStadion RFKFoto Stadion RFK Stadium dilihat dari Menara Capitol pada 1988Nama lamaStadion Distrik Columbia (1961–1969)Alamat2400 Jalan East Capitol SELokasiWashington, D.C.Koordinat38°53′24″N 76°58′19″W / 38.890°N 76.972°W / 38.890; -76.972Koordinat: 38°53′24″N 76°58′19″W / 38.890°N 76.972°W / 38.890; -76.972Transportasi umumTemplat:WMATA link logo Washington Metro at Stadium–Armory M...
Model of the real economy Not to be confused with Circular economy. This graph shows the circular flow of income in a five-sector economy. The flow of money is shown with purple, and the flow of goods and services is shown with orange. Money flows in the opposite direction from goods and services.[1] Basic diagram of the circular flow of income. The functioning of the free-market economic system is represented with firms and households and interaction back and forth.[2] The ci...
Escocia durante el Imperio romano se refiere al periodo protohistórico durante el cual el Imperio romano interactuó con la zona correspondiente a Escocia, que era conocida por ellos como Caledonia. Las legiones romanas llegaron alrededor del año 71, después de haber conquistado las tribus celtas de Britania (Inglaterra y Gales) durante los tres decenios anteriores. Con el objetivo de anexionar toda la isla de Albión, los romanos, bajo Quinto Petilio Cerial y Cneo Julio Agrícola, invadie...
Shade of red based on the hue of the wild corn poppy For the of Montreal album, see Coquelicot Asleep in the Poppies: A Variety of Whimsical Verse. For the Sakura Wars character, see List of Sakura Wars characters. Coquelicot Color coordinatesHex triplet#FF3800sRGBB (r, g, b)(255, 56, 0)HSV (h, s, v)(13°, 100%, 100%)CIELChuv (L, C, h)(56, 164, 15°)SourceColorHexa[1]ISCC–NBS descriptorVivid reddish orangeB: Normalized to [0–255] (byte) Coquelicot ( /ˈkoʊ...
American college basketball season 2019–20 Samford Bulldogs men's basketballConferenceSouthern ConferenceRecord10–23 (4–14 SoCon)Head coachScott Padgett (6th season)Associate head coachShawn FinneyAssistant coaches Sidney Ball Charles Newton Home arenaPete Hanna CenterSeasons← 2018–192020–21 → 2019–20 Southern Conference men's basketball standings vte Conf Overall Team W L PCT W L PCT East Tennessee State † 16 R...