Élodie Antoine se spécialise dans la sculpture souple. Elle pratique notamment les arts textiles, telles la broderie, la couture, la dentelle ou encore le travail du feutre[3]. Elle utilise également le dessin et l’installation plastique[1].
L’artiste aime détourner ces techniques traditionnelles en utilisant la dérision afin d’explorer des notions dites antinomiques, telles que la question du féminin et du masculin, de la prolifération et de l’extension ou de l’intérieur et de l’extérieur. Certaines de ses créations se jouent des arts domestiques associés au féminin à l’espace privé, et à l’univers industriel associé au masculin et à l’espace public[1],[4].
Son travail s’appuie notamment sur une hybridation des objets du quotidien, en les détournant de leur fonction usuelle. La plasticienne choisit de donner vie à ses œuvres et métamorphose ainsi les matières textiles afin de suggérer la matière organique et végétale[1].
En 2002, Élodie Antoine est lauréate du prix de la jeune sculpture de la Communauté française. En 2004, l’artiste est récompensée du prix du Luxembourg Arts Plastiques. En 2014, elle reçoit la mention Marc Feuilien, décernée par la fondation Marie-Louise Jacques[8].
Lisette de Greeuw, Peter Depelchin, Sarah De Vos, Nick Ervinck, Caroline Van den Eynden et Peter Waterschoot, Villa Les Zéphyrs, Westende, du 6 juin au [10]
I feel realy awake, Maison du Peuple de Saint-Gilles, du 7 septembre au [11]
↑Archives of Women Artists Research & Exhibitions (AWARE), La Monnaie de Paris, Art : genre féminin, Université Paris 1, Panthéon Sorbonne, Actes de Colloque, , 142 p. (ISBN9782956053323), p. 133
↑« Elodie Antoine », sur www.artsplastiques.cfwb.be, (consulté le )