responsable d’une équipe de recherche (1968) puis chef du bureau d'études des programmes (1976) et enfin adjoint du directeur du personnel et des affaires sociales (1980) au CNRS ;
directeur général de l'Action sociale, de l'Enfance et de la Santé à la ville de Paris (1988).
Conseillère de Simone Veil au ministère des affaires sociales, de la santé et de la ville du au [2],[3], elle est nommée préfet de la Haute-Marne ()[4], puis de la Sarthe ()[5] et du Morbihan ()[6]. De 2006 à 2008, elle est membre du Conseil supérieur de la Cour des comptes[7],[8].
Depuis , elle est deuxième adjointe du maire de Chaumont (Haute-Marne), chargée des finances et des grands projets. Depuis 2012, elle est également chargée du graphisme, un des grands projets de la ville de Chaumont étant le Centre international du graphisme[réf. nécessaire].
Controverses
Teknival 2006
À l'occasion du teknival 2006, confrontée à la difficulté de trouver un terrain pour cette rave party, Élisabeth Allaire, alors préfet du Morbihan, décide de réquisitionner par arrêté l'aérodrome de Vannes-Meucon[9]. Trois jours plus tard, le juge des référés du tribunal administratif de Rennes suspend l'arrêté, considérant des « doutes sérieux sur la légalité de l'arrêté de réquisition » et s'appuyant sur l'article 23-1 de la loi n°95-73 du qui indique que les organisateurs doivent fournir « l'autorisation d'occuper le terrain ou le local où est prévu le rassemblement, donnée par le propriétaire ou le titulaire d'un droit réel d'usage »[10].
Mais l'affaire ne s'arrête pas là. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, forme un pourvoi en cassation. Celui-ci n'est cependant pas suspensif, mais Élisabeth Allaire passe outre, souhaitant éviter d'éventuels débordements si aucun lieu n'était défini, et déclare : « Je ne considère pas que j’agis dans l’illégalité puisque nous avons fait appel de la décision de mercredi »[11]. Le Conseil d'État statuera finalement à l'illégalité de l'arrêté de réquisition et condamnera l'État à payer 6 000 € aux différentes parties[12].
En , dans le cadre de cette affaire, elle est mise en examen pour abus d'autorité[13]. En , une ordonnance de non-lieu a finalement été rendue[14].