Les élections législatives serbes de 2003 (en serbe : Избори за народне посланике у Народну скупштину Републике Србије 2003. et Izbori za narodne poslanike u Narodnu skupštinu Republike Srbije 2003.) ont eu lieu le . À cette époque, la Serbie était une des unités fédérales de la Serbie-et-Monténégro.
Contexte
Après le départ de Slobodan Milošević, renversé par la Révolution des bulldozers en 2000, la Serbie a traversé une importante crise politique. Les réformateurs, conduits par l'ancien président yougoslaveVojislav Koštunica, ont connu des difficultés à prendre en main le pouvoir : trois élections présidentielles successives se sont déroulées, sans que les 50 % de participation requis soit atteint. L'assassinat du premier ministre Zoran Đinđić, en mars 2003, est l'un des événements les plus importants pour comprendre l'élection législative de .
Parmi les autres partis en lice, il faut signaler la coalition monarchiste, composée du Mouvement serbe du renouveau et de Nouvelle Serbie, conduite par Vuk Drašković. Drašković faisait partie de l'opposition patriotique et, bien que considéré comme un nationaliste serbe[réf. nécessaire], il était hostile à Šešelj et apparaissait comme susceptible de soutenir les partis réformateurs.
Social-démocratie (Socijaldemokratija), Parti de la justice populaire (Narodna stranka Pravda), Parti des travailleurs et des retraités – PWP (Stranka Radnika i Penzionera – SRP), Parti social-démocrate des Verts (Socijaldemokratska Partija Zelenih)
18 423
0,49 %
0 / 250
-9
Force potentielle de la Serbie et de la Diaspora (Privredna Snaga Srbije i Dijaspora)
Aux élections législatives de 2000, l'Opposition démocratique de Serbie avait obtenu 67,0 % des suffrages et remporté 176 sièges, dont 46 pour le Parti démocrate de Serbie et 45 pour le Parti démocrate. En 2003, malgré le soutien des radicaux, les quatre partis réformateurs (le Parti démocratique, le Parti démocratique de Serbie, le G17+ et l'alliance Mouvement serbe du renouveau-Nouvelle Serbie) ne remporta que 49,8 % des suffrages, contre 34,8 % pour le Parti radical serbe et le Parti socialiste de Serbie. Sur les 250 sièges au Parlement de Serbie, les réformateurs en obtinrent 146 contre 104 revenant à leurs adversaires.
Le score élevé des Radicaux reflétait le déclin relatif des Socialistes autrefois majoritaires[réf. nécessaire].