Élections législatives de 1910 en Guadeloupe

Élections législatives de 1910 en Guadeloupe
le
Type d’élection Élection législative
Postes à élire 2 députés

Les élections législatives de 1910 en Guadeloupe sont des élections françaises qui ont eu lieu les dans le département de la Guadeloupe dans le cadre des élections législatives françaises de 1910, sous la IIIe République.

Mode de scrutin

La Chambre des députés est composée de 595 sièges pourvus au Scrutin uninominal majoritaire à deux tours, avec au moins un député par arrondissement.

Le mode de scrutin suit la Loi organique du 30 novembre 1875 sur l'élection des députés.

Ainsi l'article 18 précise qu'il faut réunir pour être élu au premier tour :

Au deuxième tour la majorité relative suffit. En cas d'égalité c'est le plus âgé qui est élu.

Dans le département de la Guadeloupe, deux députés sont à élire.

Élus

Circonscription Député sortant Parti ou
Nuance
Groupe Député sortant Parti ou
Nuance
Groupe
1re Alfred Léon Gérault-Richard PSF Socialiste parlementaire Alfred Léon Gérault-Richard PSF Républicain socialiste
2e Hégésippe Légitimus PSF Socialiste parlementaire Hégésippe Légitimus PSF Républicain socialiste

Résultats

Première circonscription

Résultats des élections législatives de 1910 en Guadeloupe[1].
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Alfred Léon Gérault-Richard * PSF 9 098 72,28
Raoul Béville Rad 1 884 14,97
Gratien Candace SFIO 1 592 12,65
Gaston Gerville-Réache Rad 4 0,03
Inscrits 18 165 100,00
Votants 12 600 69,36
Abstention 5 565 30,64
Blancs et nuls 13 0,10
Exprimés 12 587 99,90

Deuxième circonscription

Résultats des élections législatives de 1910 en Guadeloupe[2],[3].
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Hégésippe Légitimus * PSF 6 734 51,75
Achille René-Boisneuf Rad 6 233 47,91
Hilaire Mamie Soc ind 43 0,33
Inscrits 25 754 100,00
Votants 12 959 50,32
Abstention 12 795 49,68
Blancs et nuls 51 -0,39
Exprimés 13 010 100,39

Le total des voix obtenu est supérieur au nombre des votants. Cette anomalie vient des erreurs de la commission de recensement qui a couvert des fraudes, sans avoir pensé à rendre les résultats réalistes.

Fraudes

Les candidats élus sont soutenus par l'administration coloniale. Si l'ampleur de la victoire d'Alfred Léon Gérault-Richard l'épargne[1], la réélection d'Hégésippe Légitimus est d'abord annulée par le bureau de vérification des pouvoirs, puis validée par vote à la Chambre, alors que les fraudes sont avérées[4] et que les chiffres de la commission de recensement sont faux.

Articles connexes

Notes et références