L'église est située au 11 rue des Cordeliers à Lons-le-Saunier.
Historique
Le couvent et l’église des Cordeliers sont fondés en 1250 par les franciscains, et dotés par la famille de Vienne. Un incendie détruit l’ensemble en 1536 ; il est reconstruit entre 1540 et 1593, autour du chœur originel. Un autre incendie, en 1637, conduit à une seconde reconstruction, en 1731, qui voit l’édification de la façade actuelle[1].
Le portail de l’église est inscrit au titre des monuments historiques le puis le reste de l'église le [1].
Description
Le portail à l’entrée est dans son état d’origine, ayant échappé aux incendies. À l’intérieur de l’édifice, on peut voir les stalles du chœur et l’orgue de Callinet. L’instrument provient de l’abbaye Saint-Pierre de Gigny, et est transféré par les frères Joseph et Claude-Ignace Callinet à l’église des Cordeliers en 1842[2]. Il sera ensuite modifié par Aristide Cavaillé-Coll qui lui ajoute un pédalier à l’allemande en 1863, puis par Charles Michel - Merklin. Entre 1982 et 1985, le gersois Mainponte de l’Isle Jourdain et le vauclusien Pascal Quorin restaurent respectivement le buffet et la partie instrumentale dans l’état originel de 1842[3].
La crypte, abritant les sépultures de la famille de Chalon[4], est inaccessible au public[5].
↑Catherine Chédeau, « L'oeuvre de Conrat Meit en Franche-Comté : les tombeaux des Chalon dans l'église des Cordeliers de Lons-le-Saunier », dans La Franche-Comté et les anciens Pays-Bas, XIIIe – XVIIIe siècles. T. 1, Aspects politiques, diplomatiques, religieux et artistiques, Besançon, presses universitaires de Franche-Comté, 2009 (collection : Les Cahiers de la MSHE Ledoux), p. 429-447 DOI10.4000/books.pufc.24847.
↑Philippe Méry, Abbayes, Prieurés et Couvents de France, La Roche-sur-Yon, Éditions du Crapaud, , 583 p. (ISBN978-2-9529145-1-2), page 221
Voir aussi
Bibliographie
Jean Brelot, L'Église des Cordeliers de Lons-le-Saunier, M. Declume, 1963, 68 p.
Jean-Christophe Tosi, « Les Orgues de l'église paroissiale des Cordeliers de Lons-le-Saunier », dans La Nouvelle revue franc-comtoise, n° 78, , p. 82-97 et nº 79, , p. 147-155.