Bâtie à partir de 1964[5], l'église a été ouverte au culte en 1966 pour Noël[6],
Description
Composée d'une charpente en bois lamellé-collé[7] et d'un mur-rideau circulaire, elle s'élève à une hauteur de 10 mètres[8]. Les façades grilles ont été mises au point par Jean Prouvé, dans les ateliers duquel Dominique Louis a été formé à Maxéville[9].
Sa forme paraboloïdehyperbolique, en vogue à l'époque, est une évocation de la tente qui permet de rompre avec la perpendicularité des barres d'immeubles environnantes, facilitant ainsi son identification comme lieu de culte[10]. Elle est dotée d'un campanile indépendant[11]. Son aspect extérieur est assez différent du projet initial[12],[13].
Partiellement souterraine[6], son sol descend en pente douce vers l'autel[5]. Un puits de lumière zénithal et des vitraux placés entre les murs et la toiture permettent de faire entrer la lumière naturelle[14].
Son intérieur est décoré de panneaux mosaïque réalisés par Élisabeth et Francis Poydenot d'Oro de Pontonx[15] et de fresques réalisées par Françoise Malaprade[16]. Une statue de la Vierge sculptée par Claude Wetzstein y prend place[17],[18].
↑Claire Stoullig, Muriel Mantopoulos et Joseph Abram, Claude Prouvé, dessins (catalogue de l'exposition au Musée des beaux-arts de Nancy du 7 novembre 2009 au 18 janvier 2010), Lyon, Fage, , 91 p. (ISBN978-2-84975-185-5), p. 83.
↑ a et bJoseph Abram et Gérard Monnier (dir.), L'architecture moderne en France de 1889 à nos jours, vol. 2 : Du chaos à la croissance, 1940-1966, Paris, A. et J. Picard, coll. « Librairie de l'architecture et de la ville », , 327 p. (ISBN2-7084-0556-X), p. 246.
↑ a et bFrançoise Boquillon, Catherine Guyon et François Roth, Nancy, 1000 ans d'histoire : Du bourg castral à la communauté urbaine, les événements, les lieux, les hommes, Nancy, Place Stanislas, , 286 p. (ISBN978-2-35578-010-3), p. 240.
↑« La charpente de l'église du Haut-du-Lièvre à Nancy », Nouveau journal de charpente, no 11, , p. 62–65.
↑François Moulin, Jean Prouvé : Le maître du métal, Strasbourg/Nancy, Nuée bleue, , 237 p. (ISBN2-7165-0381-8), p. 230.
↑Pierre Lebrun, « De la basilique de Lourdes à l'église gonflable de Montigny-lès-Cormeilles », dans Richard Klein (dir.), Philippe Louguet (dir.) et École d'architecture de Lille (dir.), La réception de l'architecture, Jean-Michel Place, coll. « Cahiers thématiques : Architecture, histoire / conception » (no 2), , 272 p. (ISBN2-85893-689-7), p. 127 ; Pierre Lebrun, « Le temps des églises démontables », Histoire urbaine, no 9, (DOI10.3917/rhu.009.0111).
↑« Église Notre-Dame-des-Pauvres : Et il a planté sa tente parmi nous », dans Alexander Entzer, Catherine Coley, Lucile Pierron et Clémence Bildstein, 1945-1975 en Meurthe-et-Moselle : Églises en quête de modernité (catalogue de l'exposition à la Villa Majorelle du 20 juin au 16 septembre 2012), Nancy, Service territorial de l'architecture et du patrimoine de Meurthe-et-Moselle, , 18 p. (lire en ligne), p. 13.