Elle est « souvent donnée comme un modèle d'une très sérieuse concertation menée grâce à l'abbé Lamy, entre les paroissiens, leur pasteur et l'architecte afin que l'église réponde parfaitement à sa mission du 20e siècle »[3].
Le campanile et le presbytère dessinés par Prunet ne furent pas construits, faute de budget. Un presbytère a été construit en accolé sur le côté ouest de l'église[6], qui a été pourvue d'une diffusion de sonneries de cloches par haut-parleurs.
Architecture
L'église Sainte-Anne s'élève à 11 mètres de hauteur[7]. Elle s'organise sur deux niveaux : au rez-de-chaussée, les salles pour le catéchisme, et à l'étage, l'espace liturgique, la sacristie, la chapelle de semaine et le baptistère[8]. Elle s'organise sur un plan carré, de manière symétrique autour de sa diagonale[9].
Les vitraux de Camille Hilaire sont une représentation abstraite de la parole de Jésus : « Laissez venir à moi les petits enfants »[10].
Les sculptures de Claude Wetzstein sont en plâtre noirci.
↑« L'église Sainte-Anne. L'église, son programme, son parti » dans Alexander Entzer, Catherine Coley, Lucile Pierron et Clémence Bildstein, – en Meurthe-et-Moselle : Églises en quête de modernité (catalogue de l'exposition à la Villa Majorelle, – ), Nancy, Service territorial de l'architecture et du patrimoine de Meurthe-et-Moselle, , 18 p. (lire en ligne), p. 14.
Jean Capellades, Guide des églises nouvelles en France, Le Cerf, coll. « Les Guides de l'art sacré », , 244 p. (BNF32940223), p. 84.
Martine Tronquart, « L'église Sainte-Anne de Nancy », Le Point Riche, Bulletin de l'Association « Les amis de Louis Mazetier » et de l’Art sacré du XXe siècle, no 13, , p. 31–38.