Édifiée au XIIe siècle, elle subit de nombreuses modifications entre le XIIIe siècle et sa dernière restauration datant du début du XIXe siècle[1]. Elle est inscrite .au titre des monuments historiques par arrêté du 23 décembre 1994[1].
Un petit porche couvre l'entrée qui possède une double porte en chêne décoré de deux registres sculptés de trois panneaux et séparés par des colonnettes recouvertes de feuilles[2].
Mobiliers classés au titre d'objet
Trois statues de poutre de gloire : Au centre, Christ en croix, à gauche se tient la Vierge et saint Jean à droite[3]. Initialement située dans le chœur depuis XVIe siècle, cette poutre est placée à son emplacement actuel en 1764 après avoir été enlevée au moment de la Révolution française[2].
Retable et d'un reposant sur des gradins dorés datant de 1689. Les peintures furent refaites en 1735 et 1764[4].
Tableau représentant la Lapidation de saint Étienne. Il se trouvait initialement sur le maître-autel de l'église. En 1894, cet tableau est installé contre le banc d’œuvre construit en 1725 par Jean Provence dans la nef[5],[2].
Retable de l'autel à deux colonnes et deux pilastres cannelés surmontés de chapiteaux corinthiens. Un tableau représentant l'Assomption de la Vierge se trouve en son centre[6] date du XVIIIe siècle. Il est situé dans la chapelle Notre-Dame, où étaient enterrés les seigneurs de Liverdy[2].
Chaire à prêcher [7] en bois de chêne, date de 1787. C'est l’œuvre d'Antoine Raviat, menuisier à Chaumes. Elle servit en 1794, pendant la Révolution française, à annoncer aux villageois, les lois de l'Assemblée nationale constituante[2].
Sculpture en bois polychrome de saint Étienne datant du XVIe siècle[8]. Une palme du martyre se trouve dans sa main droite et des pierres de lapidation dans sa main gauche[2].
Épitaphes et dalles
Plusieurs dalles et épitaphes se trouvent dans cette église[9], initialement situées dans la chapelle Notre-Dame elles ont été apposées contre les parois, excepté la plaque d’Édouard Grangier qui se trouve maintenant dans la chapelle Saint-Sébastien. Il s'agit de notables.
Épitaphes
Jean Grangier, seigneur de Liverdy, maître d'hôtel du roi Henri IV, et son ambassadeur au pays des Grisons, 1596 ;
Édouard Grangier, chevalier, seigneur de Liverdy, doyen du parlement de Paris, 1682
Inscription sur la pierre tombale d’Édouard Grangier :
CY GIST MESSIRE EDOUARD
GRANGIER CONSEILLER DU ROY
EN SES CONSEILEZ ET DOYEN
DE SON PARLEMENT DE PARIS
CHEVALIER SEIG DE LIVERDYS
RE ZY MONTERAN MONPICHET
MARIAUAL ET AUTRES LIEUX
ILLUSTRE PAR SA VERTU PAR
SA NAISSANCE ET PAR SON
MERITE DECEDE LE 26e
AOUST 1682 A AGE DE 82
ANS
PRIEZ DIEU POUR SON
AME
Marie Poille, femme d’Édouard Grangier, 1658
CI GYST TRES NOBLE ET TRES
VERTUEUSE DAME MARIE POILLE
FEMME DE MESSIRE EDOUARD
GRANGIER CONSEILLER DU ROY
EN SES CONSEILLEZ ET DOYEN
DE SON PARLEMENT DE PARIS
FILLE ET PETITE FILLE DE CON-
SEILLERS DU MESME PARLEMENT
LAQUELLE APRES AUOIR VESCU
SAINTEMENT EST DECEDEE
AGEE DE CINQUANTE ET DEUX
ANS LE VINGTIEME MARS MIL
SIX CENT CINQUANTE HUIT
PRIEZ POUR LE REPOS DE SON AME
Maximilien Grangier, seigneur de Liverdy, chevalier, prêtre, docteur de Sorbonne, prieur de Saint-Philibert 1700
CY GIST
MESSIRE MAXIMILIEN
GRANGIER CHEVALIER
SEIG" DE LIVERDYS PRESTRE
DOCTEUR DE LA MAISON
ET SOCIETE DE SORBONNE
PRIEUR COMMANDATAIRE DU
PRIEURE DE S^ PHILBERT DIOCESE
DE NANTES FILS DE MESSIRE
nEDOUARD GRANGIER SEIGR
DE LIVERDYS DOYEN DU
PARLEMENT DE PARIS DECEDE LE
19 JUILLET EN SON CHAS :
TEAU DE LIVERDYS AGE DE 72
Jean-Baptiste de Ribodon, seigneur de Liverdy, conseiller de grand'chambre au parlement de Paris, 1717
CY GIST MESSIRE JEAN
BAPTISTE DE RIBODON
SEIGNEUR DE LIVERDY
EN PARTIE DU MOUSSEAU
REILLY LE MEE LES FONTA
INES GRAND ET PETIT
GAGNY ET DE LA BROSSE
CONSEILLER DU ROY EN
SA COUR DE PARLEMENT
ET GRANDE CHAMBRE
D’ICELLE DECEDE LE 15
AVRIL 1717 AGE 68 ANS
Dalles
Enfant âgé de dix ans qui était déjà décoré du titre de secrétaire ordinaire de la chambre du roi, 1602
Femme d'un ambassadeur près les cantons suisses, fin du XVIe siècle
Balthasar Grangier, aumônier du roi Henri VI, chanoine de Notre-Dame de Paris, abbé commendataire de Saint-Barthélémy de Noyon, 1606
A proximité
Devant l'entrée de l'église se trouve un colombier datant du XVIIIe siècle en grès et meulière ainsi que le mausolée en grès, de forme pyramidale, de Joseph Pierre de Marson datant de 1828.