L'église Saint-Pierre est située à Molières, un hameau de la commune française de Chemazé L'édifice est inscrit aux monuments historiques.
Localisation
L'église est située dans le bourg de Molières.
Historique
L'église, dédiée à saint Pierre, comprend une courte nef, un chœur étroit en hémicycle, voûté et accosté au midi d'une tour[1]. La tour de l'église n'a qu'une seule ouverture en forme de meurtrière sur chaque côté. Le beffroi et le clocher en charpenterie figurent une pyramide écrasée. Le chœur et la nef ont conservé tout leur caractère roman[2]. L'édifice repose sur un roc de grès dans lequel est creusé un caveau.
Outre le maître autel où sont les statues de saint Pierre et de saint Julien et un tableau du rosaire, deux petits autels de la Vierge et de Saint-Sébastien (modo du Sacré-Cœur) flanquent l'entrée du chœur.
Le tabernacle fut acheté au couvent des Ursulines de Château-Gontier par René Poisson, en 1696, pour 30 ₶ ; sur la chaire on lit la date 1771[3]. Une messe par semaine fut fondée en 1650 sur la Freslonnière par h. f. Renée Busson, femme de Jean Dezeré[4].
Notes et références
Références
- ↑ Formant intérieurement une chapelle à laquelle une autre chapelle plus moderne correspond au nord, empiétant sur la nef.
- ↑ Des fenêtres de même style sont bouchées mais visibles dans la nef. Extérieurement, traces de litre autour du chœur.
- ↑ Les fonts en pierre blanche reposant sur deux colonnes basses, montrent à l'un des bouts saint Pierre, et sur un côté le donateur, un cierge en main, sa femme et leurs trois enfants, tous à genoux. D'une inscription qui occupe l'autre extrémité, on ne peut plus lire que quelques mots : L'an de grace mil CCCC… par Mathurin Lévesque… a Dieu de paradis qu'il lui plese recepvoir l'ame d'eulx et de tous leurs amys. Amen.
- ↑ Une inscription conservée dans l'église sur plaque de cuivre, en caractères majuscules de 12 m/m de hauteur, rappelle en outre que « Mre Jean Marin, sieur de la Touchardière, par son testament olographe du 16 janvier 1698, déposé au protocole de Mre François Meignan, notaire royal, a donné à la boiste des trépassez de cette église 25 ₶ 5 sols de rente foncière, sur le lieu de la Piltière, à la charge par le procureur de faire dire tous les lundys une messe à basse voix, et une chantée le jour de Saint-Jean-Baptiste, le tout à perpétuité à commencer le jour de son déceds, arrivé le 5e février 1702 ; plus, donné à la grande boiste trois pintes d'huile de noix pour la lampe qui sera allumée pendant l'octave de la Fête-Dieu, par an à perpétuité, à prendre sur le lieu de la Galbronnière ».
Sources partielles
Voir aussi
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Articles connexes
Liens externes
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