Né dans le Var, Édouard Le Bellégou a pourtant des origines bretonnes. Son père, officier dans la Marine, a également été conseiller municipal, lors du mandat d'Émile Claude, du au .
Après des études secondaires à Toulon, et une licence en droit, il devient avocat. Lors de sa carrière judiciaire, il est élu membre du Conseil de l'Ordre le , et devient bâtonnier du barreau de Toulon en 1950 et en 1951.
Socialiste, il fut respecté pour être un homme tolérant, attaché aux valeurs de la république tout en étant un libre penseur[2].
Une avenue du nouveau quartier de la Rode à Toulon et une avenue à Garéoult portent son nom.
Carrière politique
Maire de Toulon
Édouard Le Bellégou a participé à plusieurs reprises à la vie locale de Toulon, en tant que conseiller municipal de Toulon en 1947, 1949, 1953, 1955 et 1959. Il est élu maire de maire de Toulon le .
Le conseil municipal est dissous le et est remplacé par une délégation spéciale. Il est réélu le et travaillera activement jusqu'au à développer la ville de Toulon. Il favorisera l'installation de l'Évêché et inaugurera le centre de transfusion sanguine de l'avenue Lazare-Carnot[2]. Il s'est également attaqué aux projets de l'hôpital, de l'hôtel de Ville, aux transports et aux écoles[3].
Conseiller général du Var
Édouard Le Bellégou est élu conseiller général en 1951 et est réélu en 1958. Lors de son second mandat, en 1959, il devient vice-président du conseil général[2].
Sénateur du Var
Édouard Le Bellégou est élu sénateur le et est réélu le . Il décède au cours de son second mandat dans un accident de la route[2].