Il raconte l’histoire d’un amour rendu impossible par la différence de conditions sociales. La roture du héros (Édouard) — pourtant fils d'un grand bourgeois — est un obstacle dirimant à son intention d'épouser la duchesse de Nevers, dont son tuteur lui refuse la main. Cette décision cause la mort des deux amants, l'une par désespoir, l'autre par une conduite suicidaire à la guerre.
Postérité
C'est le second roman de Claire de Duras, reconnu comme « une attaque contre les préjugés de classe »[1].
Un extrait a constitué le sujet du bac de français en Métropole, session 2024.
Bibliographie
Agénor Bardoux, La Duchesse de Duras, Paris, C. Lévy, 1898.
(en) Grant Crichfield, « Three Novels of Madame de Duras: Ourika, Edouard, and Olivier. », Paris, Mouton, 1975.
Michèle Bissière, « Union et désunion avec le père dans Ourika et Édouard de Claire de Duras », Nineteenth-Century French Studies, 1995 Spring-Summer; 23 (3-4), p. 316-23.
Chantal Bertrand-Jennings, « Vers un nouveau héros: Édouard de Claire de Duras », French Review, février 1995, no 68 (3), p. 445-56.
Chantal Bertrand-Jennings, « D’un siècle l’autre : romans de Claire de Duras », Jaignes, Chasse au Snark, 2001 (ISBN2914015089).
Chantal Bertrand-Jennings, « Condition féminine et impuissance sociale : les romans de la duchesse de Duras », Romantisme, 1989, no 18 (63), p. 39-50.