Les écoles italiennes de peinture définissent les différents mouvements artistiques (ou écoles) en peinture qui se sont développés, répandus depuis leur ville d'origine et sont des termes communément admis dans les commentaires sur la production artistique de l'Italie et les écrits des historiens de l'art.
Il ne suffit pas qu'une ville commande des œuvres d'art pour susciter une école et une tradition picturales. Assise, par exemple, n'a jamais été à l'origine d'une école de peinture malgré la venue de maîtres sur le chantier de la basilique, même si au XIVe siècle Tiberio d'Assise participe à la décoration de la cité. Mais la ville n'a alors pas pu susciter un esprit proprement civique : les écoles de peinture participent en effet d'un art laïc[2].
L'école de Ferrare naît avec la Renaissance. Elle est soutenue par la maison d'Este jusqu'en 1597 et se poursuit sous les influences des autres écoles de la région nord de l'Italie.
École véronaise
L'école véronaise est née au Moyen Âge et dure jusqu'au XVIIIe siècle.
L'école de Parme, en Émilie-Romagne initiée vers 1462, atteint son apogée avec le Corrège qui forme ses disciples. Elle entre en décadence au siècle suivant.
L'école de Rimini rassemble les peintres ayant subi l'influence directe de Giotto lors de son passage dans la ville (avant 1309, peut-être 1303) et s'étant dissoute vers 1350.
L'école napolitaine rassemble les peintres actifs dans la région de Naples, en Campanie, et des Pouilles et de la Calabre, proches du XVe au XVIIIe siècle (la direction prise par la seule peinture de paysage à Naples au XIXe siècle se nommant depuis, École du Pausilippe, Scuola di Posillipo.)