Dans le nom hongroisSzékelyZoltán, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français ZoltánSzékely, où le prénom précède le nom.
Székely étudie à l'Académie Franz Liszt de Budapest de 1915 à 1921 ; le violon avec Jenő Hubay et la composition avec Leo Weiner et Béla Bartók, accompagné de son ami le violoncelliste Pál Hermann (Paul Hermann, 1902–1944). Un jour de 1918 dans le tram, Hermann rencontre Zoltán Kodály et lui donne le manuscrit d'un trio écrit par Székely. Kodály prend la partition pour l'étudier, et c'est ainsi que les deux étudiants deviennent aussi élèves de Zoltán Kodály[1].
En tant que violoniste, après ses études, il se produit au concert avec Béla Bartók dès le dans un programme où figure la Sonate pour violon et piano en sol mineur de Debussy[2].
Székely compose essentiellement de la musique de chambre et fonde le Trio Székely avec Pál Hermann et le pianiste Géza Frid.
En il crée la seconde Rhapsodie pour violon et orchestre (sz. 90) de Bartók avec Pierre Monteux à la tête de l'Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam.
À partir de 1937, il vit aux Pays-Bas où il joue comme soliste, membre du Quatuor Hongrois fondé deux ans plus tôt à Budapest, et premier violon du Concertgebouw d'Amsterdam sous la direction de Willem Mengelberg. Il commande à Béla Bartók son second Concerto pour violon (Sz. 112), que le compositeur lui dédie. La création en est assurée au Concertgebouw par Székely lui-même le sous la direction de Mengelberg[3].
Sonate, op. 1 [1920] - Kolja Lessing, violon (23-, Capriccio Records 10847) (OCLC43281442) — avec les sonates de Bartók et Veress.
Polyphon et homophon, op. 2 - Friedemann Eichhorn, violon ; Alexander Hülshoff, violoncelle (2008, Hänssler Classic 93301) (OCLC846984144) — avec d'autres œuvres de Kodály, Bartók et Ligeti.
↑Le concert a été enregistré par la radio d'Hilversum
Bibliographie
(en) Claude Kenneson, Székely and Bartók : the story of a friendship, Portland (Oregon), Amadeus Press, 1994, XV-491 p. ill. (ISBN0-931340-70-5) — comporte une discographie aux pages 432-443.