En 1971, al-Nakhalah est condamné à la prison à vie en Israël en raison de ses activités militantes au sein du Front de libération arabe. Il était l'un des 1 150 prisonniers de sécurité libérés par Israël le 21 mai 1985 lors d'un échange de prisonniers dans le cadre de l'accord de Jibril.
Après sa libération de prison israélienne, Fathi Shikaki, alors secrétaire général du JIP, a chargé al-Nakhalah d'établir dans la bande de Gaza la branche militaire du groupe, les Brigades Al-Qods[9]. Al-Nakhalah est de nouveau arrêté par Israël en avril 1988 pour son rôle dans la première intifada, et est exilé au Liban en août 1988 avec d'autres dirigeants du JIP.
Al-Nakhalah devient secrétaire général adjoint du JIP en 1995.
Le 23 janvier 2014, al-Nakhalah a été désigné terroriste par les États-Unis, ce qui a entraîné le gel de ses éventuels biens et de ses intérêts aux États-Unis[2]. Washington a également offert une récompense de 5 millions de dollars pour toute information permettant sa capture[9]. Son organisation, le Jihad islamique palestinien, est par ailleurs désignée organisation terroriste par les États-Unis[10], l'Union européenne[11], le Royaume-Uni[12], le Japon[13], le Canada, l'Australie[14], la Nouvelle-Zélande[15],[16] et Israël.
Al-Nakhalah a été élu secrétaire général du JIP le 28 septembre 2018, succédant à Ramadan Shallah, victime d'une série d'accidents vasculaires cérébraux en avril 2018[2],[17].
Références
↑(en) « Islamic Jihad Names New Chief to Replace Ill Long-time Leader », Haaretz, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Bureau of Public Affairs Department Of State. The Office of Electronic Information, « Foreign Terrorist Organizations », sur 2001-2009.state.gov (consulté le )