Elle s'est engagée dans les années 1960 pour que Mayotte reste française[4] lors de l'indépendance des Comores. Avec elles, d'autres femmes, telles que Coco Djoumoi et Boueni M'Titi[5], ont mené des actions de groupe contre les représentants des autorités, venant de la Grande Comore, en recourant à un moyen d'action original. Elles se nomment alors les chatouilleuses[4], dont Zaïna Meresse est « l'une des combattantes historiques »[3], et une « figure de proue »[6]. Étant mariée à un métropolitain[7], elle parlait français, contrairement aux autres militantes, ce qui lui a permis d'écrire des lettres aux autorités. Elle a également accordé de nombreux entretiens relatant son expérience au sein du mouvement, contribuant à le médiatiser[6].
↑Philippe Boisadam, Mais que faire de Mayotte ? : chronologie commentée d'une "affaire aussi dérisoire", 1841-2000, Paris, Harmattan, , 531 p. (ISBN978-2-296-08612-8), p. 100.