Zakaria Koné est né dans un village qui, plus tard est devenu une commune appelée Séguelon, au nord-ouest de la Côte d'Ivoire. Il est initié dans une confrérie de chasseurs dozos dans sa jeunesse[1] et garde la réputation de posséder des pouvoirs mystiques[2]. Il s'engage ensuite dans les forces armées nationales de Côte d'Ivoire mais s'enfuit au Burkina Faso après la marginalisation des soldats issus du Nord dans la foulée du coup d'État de 1999 en Côte d'Ivoire[1].
Rébellion
Lors de la rébellion, il devient commandant de la zone de Vavoua-Séguéla en 2002. Il aurait utilisé ses pouvoirs magiques dozos au combat, illustrant ainsi la dozofication des rebelles, connus pour leurs nombreuses amulettes, même parmi les unités non-dozos. Il est limogé en 2008 pour s'être opposé à Guillaume Soro et à ses accords politiques avec Laurent Gbagbo. Il s'exile à nouveau au Burkina Faso[1].
Joseph Hellweg et Nicolas Médevielle, « Zakaria Koné et les transformations des chasseurs dozos en Côte d’Ivoire. De la société civile comme stratégie politique », Afrique contemporaine, vol. 3, nos 263-264, , p. 41-58 (DOI10.3917/afco.263.0041, lire en ligne)