Militante des droits des animaux, elle devient la responsable des Jeunes Verts de Suède en 2001. Après deux ans de gouvernance aux côtés de Gustav Fridolin et deux années supplémentaires avec Einar Westergaard, elle démissionne en 2005.
En 2006, à la suite des élections générales suédoises, elle entre au Conseil municipal de Stockholm pour le Parti vert[3]. Fin 2008, elle annonce sa candidature au Parlement européen, avec un objectif de défense des droits des personnes LGBT en Europe[4]. Par ailleurs, elle souhaite élargir aux pays européens la lutte contre la marchandisation du sexe, à l'instar des lois suédoises[5]. Après un vote interne au sein du parti, elle est classée en cinquième position dans la liste des candidats. Malgré une campagne personnelle engagée, elle échoue à occuper une place au sein de l'institution[3].
Le , dans le cadre de la rébellion Kamwina Nsapu, Zaida Catalán et un autre employé de l'ONU, l'Américain Michael Sharp, sont enlevés lors d'une mission près du village de Ngombe, dans la province de Kasaï[8],[9],[10]. Leurs dépouilles sont découvertes le 27 mars[11]. Le corps de l'experte est retrouvé dans une tombe peu profonde[12]. Celui-ci a été décapité vraisemblablement comme une sorte de rituel ou de déclaration des bourreaux[13]. Malgré l'arrestation de deux principaux suspects par les autorités congolaises, son corps n'a pu être restitué en intégralité[14]. Une vidéo de l'exécution des deux experts fait surface en avril 2017[15],[16]. Elle est notamment visible dans le film L'Empire du silence de Thierry Michel (2022).
En janvier 2017, Zaida Catalán note dans son carnet personnel qu'il y a « des développements excitants » et qu'elle pourrait peut-être coincer quelqu'un. D'après les dossiers de son ordinateur, il s'agirait de Clément Kanku, ministre du développement au Congo[17]. Parmi 130 fichiers concernant ce dernier, un enregistrement audio concerne une discussion qu'il a avec un subalterne concernant des incendies et des meurtres à Tschimbulu.
Les autorités suédoises ont lancé une enquête sur le meurtre de Zaida Catalán, le [18]. Le ministre de l'Éducation Gustav Fridolin et le Premier ministre Stefan Löfven ont tous deux exprimé leur désarroi[19]. Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a également présenté ses condoléances[20].
Certaines critiques ont dénoncé une approche irresponsable de l'ONU dans une zone éloignée et violente et le manque de formation des deux experts non accompagnés d'un interprète sur le terrain[17].