Germaine Yvonne Gay nait à La Péruse, en Charente, le . Elle est la fille de Marius Jean Gay, instituteur, et de Léonie Léonard. Le , elle épouse à Saint-Christophe, Sosthène Chollet[1].
Politiquement engagée depuis 1936, Yvonne Chollet s'engage dans la résistance, sans en informer sa famille, durant l'occupation allemande[2].
Institutrice à l'école de filles du groupe scolaire Saint-Denis à Vendôme, elle est dénoncée et arrêtée le , dans sa classe par la gestapo d'Orléans, pour propagande anti-allemande et actions clandestines. Elle connaîtra les prisons de Blois, le jour même de son arrestation, et de Compiègne, avant d'être déportée le au camp de Ravensbrück en Allemagne où elle meurt le . Deux autres résistantes de Vendôme, Marie-Louise Gaspard du groupe « Vendôme A » et Lucienne Hallouin, y mourront à la suite de l' « affaire des aviateurs américains »[2].
Elle aimait pratiquer le chant avec ses élèves vendômois et ses compagnons résistants. Elle ne cessa de marquer les esprits comme lorsque la veille de sa mort elle chanta « Le Chant du départ de Méhul »[2],[3].
Hommages
Son nom a été donné à l'une des écoles de Vendôme[4].
Une plaque en sa mémoire a été installée dans les locaux de cette même école.
Son portait fait partie du « parcours de mémoire » réalisé par la ville de Vendôme rendant hommage à ses résistants.
Gilbert Rigollet, Le Vendômois sous l'occupation : Chroniques 1938-1945, Vendôme, 1984, 270 p., (ISBN2 9500354 0 X).
Jean-Jacques Loisel et Jean-Claude Pasquier, Un lycée dans la guerre : Le Lycée Ronsard de Vendôme, 1939-1945, Vendôme, Éditions du Cherche-Lune, 2004, 344 p., (ISBN978-2904736322).