modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Yves Paccalet, né le 15 novembre 1945 dans le hameau de Tincave (commune de Bozel), en Savoie, est un écrivain, philosophe, journaliste et naturaliste français. Collaborateur du commandant Cousteau de 1972 à 1990, il a été élu conseiller régional de Savoie en 2010 pour Europe Écologie Les Verts, mais quitte le parti en 2013 à la suite de nombreux désaccords avec l'échelon national.
Fils de paysan, Yves Paccalet entre en section enfantine à l'école de Tincave en 1949, puis en 1965 à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, section « philosophie », dont il ressort diplômé[1].
À partir de 1972 et jusqu'en 1990, il participe aux expéditions du commandant Cousteau. Il publie de nombreux ouvrages en collaboration avec l'océanographe, et lance avec lui, en 1981, la Fondation Cousteau.
Il assure pendant plus de dix ans les rubriques « Sentiers sauvages » et « Humeurs sauvages » du magazine Terre sauvage, collabore à Géo Magazine, au Figaro Magazine, au Nouvel Observateur. À la radio, en 2001-2002, il raconte les mystères de l'univers et de la vie sur Europe 1. À la télévision, il présente avec Priscilla Telmon, la collection documentaire Le Sens de la marche, sur France 5, en 2005. Il est intervenu également comme invité dans l'émission de vulgarisation Va savoir présentée par Gérard Klein. Sur France 5, il participe, en fonction du sujet, aux débats de l'émission C dans l'air, présentée, entre autres, par Yves Calvi.
Yves Paccalet a été président de Green Cross France de 2006 jusqu'à sa démission en août 2008[2].
Il est auteur de plus de soixante-dix ouvrages dont L'Humanité disparaîtra, bon débarras ! (2006), plaidoyer contre la politique de croissance sans limites, responsable selon lui de l'épuisement de la planète et, à court terme, du risque de disparition de l'espèce humaine dans la violence la plus extrême. En 2009, il publie le premier volume de son ouvrage philosophique majeur, dans lequel il jette les bases de son « matérialisme poétique » et de son « matérialisme ironique » : Le Grand Roman de la vie.
Il conduit la liste Europe Écologie en Savoie pour les élections régionales de 2010[3], après avoir pourtant déclaré quelques semaines plus tôt que « Pour les Verts (Europe Écologie), je n'existe pas non plus : personne, dans leurs rangs, n'a jamais été intéressé par ce que je sais et fais depuis plus de trente ans ; aucun contact, pas le moindre coup de téléphone ou le plus modeste e-mail : ils se disputent les places comme les autres. »[4]. Cela ne l'empêche pas de se présenter à nouveau à des élections locales : il est le candidat d'Europe Écologie Les Verts au scrutin cantonal de mars 2011, dans le canton de Bozel où il est né et où il réside. Sur le fond, comme il le souligne devant la presse, il estime à présent nécessaire de « rejoindre sa famille écologiste »[5], afin de mener, au niveau régional, les combats urgents pour la survie de l'humanité, et qu'il a décrits dans Sortie de secours (2007) : lutte contre le réchauffement climatique, économies d'énergie et de matières premières, préservation de la biodiversité, bataille contre les pollutions de toutes sortes, agriculture « bio » contre les pesticides et les engrais chimiques, tourisme responsable, transports en commun efficaces, meilleure répartition des ressources pour assurer la paix, fourniture d'eau potable, d'aliments et d'éducation aux plus pauvres… Contre le rêve de la croissance matérielle pour tous qui, selon lui, n'arrivera jamais sur une petite planète de plus en plus peuplée, il prône ce qu'il appelle ses « trois utopies pour le XXIe siècle » : l'une politique (les « États-Unis du Monde »), l'autre sociale et économique (le « partage »), la troisième philosophique et morale (la « philosophie du peu »).
En janvier 2012, Yves Paccalet rejoint les militants anti-corrida en intégrant le comité d'honneur de la FLAC (Fédération des luttes pour l'Abolition des corridas)[6].
En octobre 2013, il annonce quitter Europe Écologie Les Verts à la suite de la « guerre des égos » et à la « stratégie floue » du parti[7]. En novembre 2014, il quitte le groupe Europe Écologie Les Verts à la Région Rhône-Alpes en déplorant que son ancien parti « se soit [mis] au service d'un petit nombre de dirigeants opportunistes et arrivistes », et que « l'essentiel des prises de position et du militantisme actuel consiste à plagier Mélenchon, le Front de gauche et des mouvements gauchistes »[8]. Il rejoint ensuite le groupe socialiste[9].
(liste non exhaustive)
Collection L'Aventure de l'équipe Cousteau en bandes dessinées, Robert Laffont, dessins de Dominique Sérafini :
Collection Les Princes de la nature, Bandes dessinées, Hélyode/Lefrancq, dessins de Gabriel Paccalet :
Lokasi Pengunjung: 18.216.156.12