Yves Fréville obtient le le grade de docteur en Droit avec mention très bien et les très vives félicitations du jury pour sa thèse intitulée Recherches statistiques sur l'économie des finances locales[1]. L'originalité et la pertinence de ce travail sont soulignées par les membres du jury, les professeurs H. Krier, J. Le Bourva et M. Biais qui saluent par ailleurs les capacités statistiques du jeune enseignant[2]. Cette thèse constitue le socle des recherches d'Y. Fréville et la base de son engagement politique, comme le montrent ses travaux parlementaires, ses interventions et les missions auxquelles il participe comme député puis sénateur.
En 1969, il crée au sein de la Faculté de Droit et de Sciences économiques de Rennes, le Centre d'économie urbaine de Rennes[3] qui devient rapidement le Centre de recherches sur l'économie et les finances des agglomérations urbaines (CREFAUR), associé au CNRS. Très rapidement le nouveau centre de recherches est sollicité par la municipalité de Rennes pour mesurer l'impact financier et fiscal du futur District de Rennes sur le développement des 27 communes du bassin de Rennes concernées par ce projet[4].
En 1972, la commission des communes urbaines de l'Association des maires de France édite l'Analyse de la situation financière des agglomérations urbaines (1963-1967), rapport de synthèse rédigé par Yves Fréville à partir du dépouillement par le CREFAUR des budgets de fonctionnement et d'investissement d'une soixantaine d'agglomérations françaises[5].
En 1982, le professeur Fréville assure la direction scientifique du chapitre IX « Économie et finances locales » de l'Annuaire des collectivités locales[6].
Par la suite, le CREFAUR élargit ses travaux aux différents aspects du management financier des collectivités locales, ce qui amène Yves Fréville et ses chercheurs à participer en septembre 1984 à Paris au premier colloque international sur le management public entre les politiques nationales et les stratégies des organisations publiques[7].
↑Louis Guérande, « M. Yves Fréville, docteur en Droit, pour une thèse sur l’Économie des Finances locales », Ouest-France, , p. 9. Cette thèse, non publiée, est néanmoins consultable en ligne sur HAL thèses (Télécharger la thèse d'Yves Fréville)
↑Henri Krier et Jacques Le Bourva, Économie politique, t. 1, Paris, Armand Colin, coll. « U. Sciences Économiques », , 664 p. (lire en ligne), page 9, n. 1.
↑« Contribution des patentes et développement des communes de la couronne suburbaine », Ouest-France, , p. 11.
↑Yves Fréville, Analyse de la situation financière des agglomérations urbaines (1963-1967), Rennes, Paris, Centre de recherches sur l'économie et les finances des agglomérations urbaines. Association des maires de France. Commission des communes urbaines, , 114-XXI p. (BNF35248335).
↑Yves Fréville (dir.), Alain Guengant, Christian Le Lamer et Jean-Michel Uhaldeborde, « Économie et finances locales », dans Annuaire des collectivités locales, Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne, , 543-599 p. (e-ISSN2102-5940, lire en ligne).
↑Yves Fréville et Alain Guengant, « L’État exerce-t-il une tutelle macroéconomique sur les finances locales ? Le cas de l'investissement communal », Politique et management public, vol. 3, no 1 « Le management public entre les politiques nationales et les stratégies des organisations publiques. Actes du Premier Colloque International Paris - 26,27,28 septembre 1984 - (Première partie) Préparés par Guy Terny, sous la direction de Guy Terny », , p. 159-189 (EAN9782402439503, lire en ligne).