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Yvan Simweray, né Christopher Kubuya Simweray Yvanovitch le 2 juillet 1991 à Kinshasa, est un juriste de formation et homme politique de la République Démocratique du Congo. Depuis une décennie, il partage sa vie entre le service religieux en qualité de prédicateur et la politique où il s’illustre par son combat en faveur des causes sociales, principalement dans la province du Nord-Kivu[1],[2],[3].
Il est actuellement militant afro-centriste pronnant la suprématie noire, et relayant de fausses informations sur réseaux sociaux concernant notamment d'égyptologie. Il milite activement pour rétablir la peine de mort.
Biographie
Enfance et famille
Yvan Simweray est né le 2 juillet 1991 à l’hôpital public Mama Yemo de Kinshasa, en République Démocratique du Congo[3]. Il est le fils de Jean-Paul Simweray wa Maisha et Charlotte Anamali Vutshumbwa Mukanda. À la suite du décès de ses parents, il est adopté par son oncle paternel, le révérend Mateso Sanvura Joseph[3].
Éducation
Yvan Simweray fait ses études dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Après avoir obtenu en 2011 son diplôme de fin d’études secondaires en section Littéraire. À l’Institut Zanner[4], il rejoint l’Université de la Paix de la RDC où il obtient en 2016 une licence en droit.
Vie privée
Yvan Simweray est marié depuis le 28 août 2021 à Pollyannah Simbi Akaketya ; il est père de deux filles, Malkiya Simweray Laurencia Malaika Simweray Laurie.
Jeunesse
Yvan Simweray s'intéresse vite à la musique et signe trois albums solo, Une mise à mort (2009), Paradise Lost (2010) et Love is strong (2011). Il se fait baptiser le 25 décembre 2012 au sein de l’église Pénuel de la Communauté des Églises Baptistes au Congo Est[3] et lance dans la musique gospel. Il enregistre des chansons telles que Masiya sunga, Oza ya bien, Sema ami, Louange ya Lola, Molongi ou encore la réplique du cantique Je parlerai[3].
Carrière
Début de carrière
Yvan Simweray s’élance en politique au début des années 2010[5]. Il milite d’abord au sein du Parti Libéral pour le Développement (PLD). En 2017, il est arrêté alors qu’il participe à une marche contre une réforme controversée de la loi électorale. Son chef de parti, Jean-Paul Lumbulumbu déclare que Yvan Simweray avait été blessé et admis à l’hôpital.
Combats
Yvan Simweray est surnommé le lion de la commune Karisimbi[3] en raison de son combat qui, aux premières heures, se concentre sur les causes locales comme lorsqu’il exige l’érection d’un mur séparateur entre le Camp Katindo et les agglomérations pour lesquelles le camp est considéré comme source d’insécurité[6],[2]. Plus tard, le gouvernement décide de le délocaliser[7].
Mais il s’intéresse rapidement à toutes les questions qui affectent la ville de Goma et au-delà. En 2020, en marge du soixantième anniversaire d’indépendance de la République Démocratique du Congo, il signe une tribune dans laquelle il dénonce les antivaleurs tel que le repli identitaire et le séparatisme ainsi que l’absence d’un leadership nationaliste en adéquation avec les idéaux des pères de l’indépendance[8].
Il dénonce la navigabilité douteuse des navires qui du trafic Goma-Bukavu qui enregistrent des pannes récurrentes sur le lac Kivu, il exige la présence des surveillants-sauveteurs pour mitiger les risques de noyade sur les piscines et plages accessibles au public[1],[9],[10],[11],[12],[13] ou encore prend part à des marches de protestation contre une initiative visant à dédomanialiser un secteur du littoral du lac Kivu[14]. Juillet 2022, il est à nouveau détenu pendant trois jours alors qu'il exige la levée de l’état de siège en vigueur depuis trois ans dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Trois jours plus tard, il est relâché et déclare "J’exprime ma gratitude à mon Dieu pour m’avoir maintenu en vie pendant mon périple dans la détention pendant trois jours et trois nuits dans des conditions inhumaines"[15]. Après la détention, il continue à réclamer le retour à l'administration civile[16].
Dynamique Congo Uni (DCU)
En 2018, il quitte le Parti Libéral pour le Développement (PLD). Il adhère à un parti politique nouvellement créé, la Dynamique Congo Uni (DCU) dirigé par Vidiye Tshimanga. Il devient président interfédéral du parti pour la région du Kivu.
Bloc Uni pour la Renaissance et l'Émergence du Congo (BUREC)
Du 08 au 09 décembre 2021, Yvan Simweray prend part au congrès du parti politique Bloc Uni pour la Renaissance et l’Émergence du Congo (BUREC) à Bukavu alors qu’officiellement il est toujours président interfédéral de la DCU[17]. Cela génère des rumeurs et quelques mois plus tard, il est nommé nommé porte-parole du BUREC pour les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, actant son adhésion comme membre du parti dirigé par le ministre de l'industrie Julien Paluku.
En 2022, alors que des transfuges de son parti politique rejoignent la rébellion du Mouvement du 23 mars, il clame l’opposition du BUREC à toute initiative rebelle et dénonce des adversaires politiques qui tentent d’associer le parti et la rébellion[18],[19],[20],[21].
En 2023, il prend la parole pour dénoncer les revendications des rebelles du M23 et rejette toute idée de dialogue entre le gouvernement et les rebelles qui contrôlent alors une partie de la province du Nord-Kivu[22].
À la faveur d’une coalition gouvernementale à laquelle prend part le BUREC, il est nommé en janvier 2024 au cabinet du gouverneur militaire du Nord-Kivu en tant qu’expert chargé de planification, suivi et évaluation de projets de développement[23].