Youcef Khatib naît le à Orléansville (aujourd'hui Chlef), rue de la République. Il fréquente la prestigieuse école Lallemand avant d'intégrer le collège d'Orléansville. Il pratique le football au sein du Groupement sportif orléansvillois, club réputé[2].
Youcef Khatib dirige la Wilaya IV historique de 1961 à 1962[3]. Il rejoint l'Armée de libération nationale (ALN) en 1956, à la suite de la grève des étudiants décidée par le Front de libération nationale (FLN). Si Hassan a accompli toute sa carrière au sein de l'ALN à l'intérieur du pays. Il a passé six années dans les maquis, faisant le coup de feu, échappant à la mort à de très nombreuses occasions. Blessé plusieurs fois, il en a gardé quelques séquelles, dont la plus visible à l'oreille droite.
Youcef Khatib a travaillé d'abord dans le service de santé de la Wilaya IV, dans la région de Chlef, ex-Orléansville, sa ville natale et principale agglomération de la riche plaine du Cheliff. Il est responsable d'une infirmerie militaire[4]. Des maquis importants entouraient la plaine, dans l'Ouarsenis au Sud et le Dahra au Nord. Dans cette période très dure, il a côtoyé les premiers médecins avec lesquels il a mis sur pied le service de santé de la Wilaya IV historique, dont il devait, plus tard, prendre le commandement. Devenu commandant, membre du conseil de wilaya, il se lie d'amitié avec Djilali Bounaâma, dont il assure la succession.
Dans l'Algérie indépendante
Après l'indépendance, Youcef Khatib reprend ses études de médecine - qu'il avait interrompues au cours de la guerre d'indépendance - jusqu'à décrocher son diplôme de médecin et se spécialiser en chirurgie. Youcef Khatib préside en 1994, la Conférence nationale durant la guerre civile algérienne[5].
↑« Les Algériens dans la rue pour rendre hommage à Lakhdar Bouregaa, « l’homme qui ne s’est jamais rendu » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Si Azzedine, « II - On nous appelait fellaghas », C'était la guerre. Algérie 1954/1962, Plon (programme ReLIRE), 1993, pp. 157-465.
↑Lounis Aggoun et Jean-Baptiste Rivoire. « 29 - La carte kabyle contre Zéroual », Françalgérie, crimes et mensonges d'États. Histoire secrète, de la guerre d'indépendance à la « troisième guerre » d'Algérie, La Découverte, 2005, pp. 555-563.