Yeidckol Polevnsky Gurwitz naît sous le nom de Citlali Ibáñez Camacho le à Mexico. Elle est la fille de Guillermina Camacho Amescua et du colonel Cuitláhuac Ibáñez Treviño. Elle a une enfance difficile, en partie due au mariage instable de ses parents qui divorcent alors qu'elle est encore enfant, à une époque où il est mal vu qu'une femme se sépare de son époux. Afin de se mettre à l'abri de son ex-mari, sa mère feint être une parente du président du MexiqueManuel Ávila Camacho, dont elle partage un des patronymes. En 1970, alors qu'elle est âgée de douze ans, elle est victime d'un viol, commis par un proche[1], et tombe enceinte. Elle est alors contrainte d'abandonner l'école. Sa mère, afin d'échapper aux difficultés antérieures de sa vie et de protéger sa famille de l’opprobre publique, prend alors la décision de changer les noms et prénoms de ses enfants et d'adopter l'enfant de sa fille[2]. La jeune Citlali Ibáñez Camacho devient ainsi Yeidckol Polevnsky Gurwitz.
Pendant sa campagne électorale de 2005 comme candidate au poste de Gouverneur de l'État de Mexico, elle fait connaître son nom légal. Polevnsky relate ce changement de nom en conférence de presse et explique que son prénom, Yeidckol, signifie en hébreu « l'appelé de Dieu »[3],[2]. Dans cette même conférence de presse, elle affirme qu'elle ne connaissait pas l'existence de trois actes de naissance différents à son nom.
Après l'annonce de son intention de se présenter aux élections de 2011 dans l’État de Mexico pour le PRD, Marcelo Ebrard, réitère son soutien à une possible alliance du PRD avec d'autres partis, et la direction du parti dans l'État rejette l'idée de la nommer candidate, selon les vœux du dirigeant du parti dans l'État, Luis Sánchez Jiménez[4],[5]. Une alliance PRD-PT-Convergence est finalement formée avec Alejandro Yeuses Rodríguez, comme tête de liste.
Présidence du Mouvement de régénération nationale
Elle devient ensuite présidente-secrétaire générale du Mouvement de régénération nationale. En 2019 Polevnsky annonce son intention de concourir pour un second mandat à la direction du parti Morena[6].
Références
↑« La mobilisation pour la marche du silence prend de l'ampleur », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )