En 1954, lorsque le Japon n'avait pas encore de relations diplomatiques avec l'Union soviétique, il est entré dans l'Union soviétique illégalement, et s'est lié d'amitié avec Dmitri Chostakovitch, Aram Khatchatourian et Dmitri Kabalevski. Akutagawa est le seul compositeur japonais dont les œuvres ont été officiellement publiées en Union soviétique à l'époque. Sa Musique pour orchestre symphonique (1950) reflète son amour de la musique de Chostakovitch et sa dette envers les musiques des grands films russes.
Il a été un réalisateur populaire d'émissions de télévision. En tant qu'éducateur, il s'est consacré à former un orchestre amateur, Shin Kokyo Gakudan (Le Nouvel Orchestre symphonique). Un an après, Akutagawa est décédé, en 1989. Le prix Akutagawa de composition a été créé en sa mémoire.
Akutagawa et Le Nouvel Orchestre Symphonique sont les récipiendaires du prix Suntory en 1976.
Liste partielle des œuvres
Opéra
Kurai Kagami (Miroir sombre), (Tokyo 1960)
Orpheus in Hiroshima (Orphée à Hiroshima), texte de Kenzaburō Ōe (télévision de Tokyo le )
Œuvres orchestrales
Prélude pour Orchestre Symphonique (1947)
Trinita sinfonica (1948)
Musica per orchestra sinfonica (Musique pour orchestre symphonique) (1950)
Music for microphone (1952)
Triptyque pour orchestre à cordes (1953)
Prima sinfonia (Symphonie nº 1) (1954/55)
Divertimento (1955)
Symphony for Children "Étoiles jumelles" pour chœur d'enfants et orchestre, texte de Kenji Miyazawa (1957)
Symphonie Ellora (1958)
Negative Picture pour orchestre à cordes (1966)
Ostinata sinfonica ()
Concerto ostinato pour violoncelle et orchestre ()
Ballata ostinata, pour orchestre (1970)
Rapsodia per orchestra ()
Concerto ostinato pour GX1(en) et orchestre (1974)
↑(en) Don Michael, ed. Randel, The Harvard biographical dictionary of music, Cambridge, Mass., Belknap Press of Harvard Univ. Press, , 1013 p. (ISBN0-674-37299-9), « Akutagawa, Yasushi », p. 9