Après avoir obtenu l'agrégation d'histoire en 1998[5], il s'engage dans une thèse d'histoire médiévale à l'université Paris-I sous la direction de Claude Gauvard, finalement non soutenue. Allocataire-moniteur à l'université de Paris-I de 2000 à 2003, il devient ensuite élève de l'École des chartes, où il entre par le second concours, directement en deuxième année. Après sa scolarité, de 2003 à 2005, il est attaché d'enseignement et de recherche successivement à Reims (2006-2007) et à l'université Paris-X (2007-2008). En 2007, il clôt son parcours à l'École des chartes en soutenant une thèse de l'établissement, qui lui donne le titre d'archiviste paléographe (promotion 2007)[6],[2].
En 2017, il reçoit les prix Sophie-Barluet[10] et Pierre-Lafue.
Publications
Ouvrages
(de) Dir. avec Lucas Burkart, Philippe Cordez et Pierre-Alain Mariaux, Der Schatz im Mittelalter : Fragestellungen und Forschungsperspektiven [« Le Trésor au Moyen Âge : questions et perspectives de recherche »], Neuchâtel, Institut d'histoire de l'art et de muséologie, , XIV + 136 (ISBN2-9700488-0-9, SUDOC089784308).
Avec Christian Hottin, Le Patrimoine : pourquoi, comment, jusqu'où ?, Paris, La Documentation française, coll. « La Documentation photographique » (no 8099), , 63 p. (SUDOC178213527).
Avec Antoine Destemberg et Émilie Rosenblieh, Faire jeunesses, rendre justice : à Claude Gauvard, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire ancienne et médiévale : série du LAMOP » (no 3), , 287 p. (ISBN978-2-85944-911-7).
Dir. avec Marie Cornu et Jérôme Fromageau, Les Archives et la genèse des lois, Paris, L'Harmattan, coll. « Droit du patrimoine culturel et naturel », , 292 p. (ISBN978-2-343-08390-2).
Archives d'une captivité, 1939-1945 : l'évasion littéraire du capitaine Mongrédien (éd. avec Anne-Marie Pathé et Fabien Théofilakis), Paris, Textuel, coll. « En quête d'archives », , 156 p. (ISBN978-2-84597-335-0).
Lucien Febvre (éd. avec Brigitte Mazon), Michelet, créateur de l'histoire de France : cours au Collège de France, 1943-1944, Paris, Vuibert, , 447 p. (ISBN978-2-311-00108-2).
↑« Yann Potin », sur franceculture.fr (consulté le ).
↑ a et b« Yann Potin », sur rdv-histoire.com (consulté le ).
↑« Potin, Yann » [PDF], sur le site du Centre de recherche sur l'action locale (CERAL – EA 3968) de la faculté de droit, sciences politiques et sociales de l'université Paris-XIII (mis à jour en mai 2015).