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Yann-Fañch Kaba, Jean-François Quaba à l'état-civil, né à Gouézec, le et mort à Wolfen, le [1], est un écrivainfrançais, dont la langue d'expression littéraire était le breton.
Biographie
Il était né de Louis Quaba, scieur, et d'Anne Briant, couturière. Le nom de son père avait été donné à celui-ci, parce qu'il avait été trouvé, nouveau-né, dans un cabas[2]. Il fait des études au séminaire[3].
Il est mobilisé dans l'infanterie en 1914 et combat sur le front, d'où il expédie des poèmes en breton pour Kroaz ar Vretoned[4]. Il reste dans l'armée et envoie une lettre en breton au même journal. En 1944, c'est sur le thème du passage de l'Équateur qu'il fait paraître un texte dans Arvor[5].
Ayant quitté l'armée en 1922, il milite successivement dans les partis indépendantistes bretons[6], dont l'organe est Breizh Atao. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est inspecteur des ventes du journal du Parti national breton, L'Heure bretonne.
Se sentant menacé pour faits de collaboration, il se réfugie en Allemagne en 1944 et y meurt au cours d'un bombardement.