Il était le disciple préféré de Confucius, qui le considérait comme particulièrement zélé et attentif.
Yan Hui fut plusieurs fois dans la misère [1] et mourut prématurément, suscitant la grande tristesse de Confucius qui s'exclama alors : « Le Ciel m’anéantit, le Ciel m’anéantit ! »[1]. Confucius regrettait « qu’il n’ait alors plus de disciple du calibre de Yan Hui » [2].
Yan Hui a été le disciple de Confucius le plus souvent référencé par le grand taoïste Tchouang-Tseu[3], dans son œuvre écrite. Yan Hui y apparaît presque toujours en dialogue - imaginaires ou non - avec Confucius. C’est également le cas dans "Le traité du vide parfait" de Lie Tseu, considéré comme le troisième ouvrage du taoïsme philosophique [4].
Au XIe siècle, le néoconfucianisme considèrera Yan Hui comme le modèle de perfection spirituelle juste après Confucius[5].