Yagg couvre l'information quotidiennement dans de nombreux domaines, principalement : France, monde, cultures, loisirs, sport et santé. Il accueille aussi les blogs des internautes[2] et un réseau social, La Communauté, ce qui permet une meilleure appropriation du média par les lecteurs[3].
Yagg trouve sa place dans la communauté LGBT et devient un acteur incontournable par son nombre d'articles (15 000 en 2015) et son réseau social (25 000 lecteurs quotidiens en 2015)[4]. Mais comme d'autres média, il n'arrive pas à pérenniser son modèle économique[5], soit pour des raisons venant de ses investisseurs ou du fait que ses lecteurs n'éprouvent pas le besoin de financer des médias qu'ils imaginent ne pas voir disparaître[6],[7]. Yagg comme d'autres média a été le reflet et la vitrine d'une communauté et a permis de faire émerger des thématiques[7].
Une lente fin pour des raisons économiques
En 2013, lorsque Jean-Jacques Augier achète le magazine Têtu, les deux sites internets se rapprochent et fusionnent. Cette entente dure plus d'un an[4].
En , une campagne de financement est lancée sur Ulule en vue de financer, via des abonnements, l'activité de Yagg, en proie à des problèmes de trésorerie[8]. C'est à ce moment qu'il passe d'un modèle entièrement gratuit à un abonnement payant pour une partie des articles[9].
Yagg est placé en redressement judiciaire le [10], puis ferme définitivement le [11], après 8 ans d'existence. Il y avait alors cinq salariés. Il ferme un an après Têtu, ce qui est perçu une double perte dans la presse LGBT[12].
En 2018, une ancienne journaliste de Yagg, Maëlle Le Corre, participe à la création d'un nouveau média LGBT, Komitid[13],[14].
Étude
Léa E. Marie, Yagg, le média LGBT+ 2.0 : Les communautés LGBT+ en ligne : multiplicité, diversité, union et tensions (Mémoire universitaire), Université Paris-Est-Marne-la-Vallée, (lire en ligne).
↑Émilie Laystary, « Komitid, Koï et autres médias spécialisés : il est urgent de donner la voix aux communautés », Mashable avec France 24, (lire en ligne).