Yadollah Royaï est titulaire d'un doctorat en droit international de l'université de Téhéran[1]. Il a ensuite travaillé à la télévision iranienne. Il est proche du parti Toudeh dans sa jeunesse. Il quitte l'Iran en 1976 et définitivement après la révolution islamiste de 1979.
Il est considéré comme le meilleur représentant de la tendance « formaliste » de la poésie contemporaine iranienne, inspirée par les symbolistes français et intitulée espacementalisme. Il a publié de nombreux ouvrages de poésie tant en Iran qu'en France, dont Et la mort était donc autre chose[2], des poésies dans Les Cahiers de Royaumont en 1997 et Signatures, en 2001[3]. Il a fait paraître en 2006 Espacemental[4].
Yadollah Royaï publie dans nombre de revues et périodiques, parmi lesquelles : Poésie, Action poétique, Aube, Missives, Migraphonies, etc. Il a été interviewé plusieurs fois par France Culture et participe régulièrement à des colloques de poésie.
Dans les années Yadollah Royaï, traduit par Dominique Preschez et l'auteur, L'Œil écoute, 1994
Poésie de volume : Poésie du mouvement, Jean-Michel Place, Qu'est-ce que la poésie ? ouvrage collectif réuni par Bernard Noël, 1995
La mort était donc autre chose, éd. Créaphis, in Les cahiers de Royaumont, 1997, traduction collective (Claude Esteban, Alain Lance, Bernard Noël, Esther Tellermann) en collaboration avec Christophe Balay
Signatures, éd. Dana, 2001, traduit par Christophe Balay
Le Passé en je signature, éd. Caravan, collection bilingue, 2003, traduit par Christophe Balay, Parham Shahrjerdi et Atefeh Tahaï
Espacement(al)s, éd. L'inventaire, traduit du persan par un collectif de traducteurs dont l'auteur lui-même, 2006
Anthologies en français
Noir sur Blanc, éd. Fourbis, 1998
Anthologie de poésie contemporaine à Royaumont, éd. Créaphis, 2000