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Après avoir été commerçant, Yacouba Sawadogo repart dans la région du Yatenga au village de Gourga, au début des années 1980, où il décide de stopper l'avancée du désert. Il adapte et améliore une méthode ancestrale de culture, le zaï. Malgré le scepticisme des habitants de la région, il persiste et des années plus tard une forêt d’une quinzaine d’hectares fait rempart à l'avancée du désert. Les habitants qui avaient fui sont revenus cultiver leurs champs[1].
Les résultats qu'il obtient font des émules et les méthodes d'agriculture qu'il dispense lors des jours de marché se développent[2],[3].
Deux fois par an, lors des biennales « Les journées du Marché » qu'il organise sur son terrain proche du village de Gourga, il transmet ses techniques, principalement les trous Zaï. Des centaines de fermiers viennent des environs et des échanges de graines et techniques sont effectués[2].
Yacouba Sawadogo et Damien Deville, L'homme qui arrêta le désert, Le temps des imaginaires, 2022, 107 p.
Roman
Aminta Dupuis, L'Enfant de Dindefello, L'Harmattan, 2021 : dans ce roman, les personnages en quête de nouvelles voies sont directement inspirés par le parcours de Yacouba Sawadogo (dont l'oeuvre est décrite en détail), pour faire avancer leur pays.
Documentaire
L'homme qui arrêta le désert de Mark Dodd (2010)[9].