Xavier Mabille commence sa vie professionnelle comme simple employé dans une agence bancaire[2].
D'origine modeste, autodidacte (il a dû abandonner ses études secondaires et n'a jamais fait d'études supérieures)[3], il intègre le CRISP en [3], un peu plus d'un an après sa fondation par Jules Gérard-Libois. Après y avoir été rédacteur en chef du Courrier hebdomadaire[2], Xavier Mabille devient directeur des publications, puis directeur général, président-directeur général et enfin président (depuis sa retraite officielle en 1999 jusqu'en )[2].
Durant de nombreuses années, il participera aux soirées électorales de la RTBF[3]. Il y fait preuve d'une mémoire phénoménale des résultats électoraux belges, qui l'amène parfois à contester en direct les scores que certains ténors de la politique belge s'attribuent à eux-mêmes.
Parallèlement à ses écrits politiques, il a tenu une chronique de poésie, son autre grande passion, dans le Journal des Procès[4].
Il est décédé le , après avoir refusé tout acharnement thérapeutique, des suites d'un cancer qui l'avait amené à abandonner ses dernières fonctions au CRISP.
Depuis 2015, l'Association belge francophone de science politique décerne une année sur deux le Prix Xavier Mabille de la meilleure thèse en science politique soutenue dans une université belge francophone.