XXVIe siècle av. J.-C.

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Évènements

Étendard d’Ur (v. 2600-2500 av. J.-C.), composition de type mosaïque sur un panneau de bois.
  • 2600-2334 av. J.-C. : période dynastique archaïque III. Domination de la première dynastie d’Ur (DA III A, 2600-2500 av. J.-C.). Cimetière royal d’Ur[2],[3].
  • 2600 av. J.-C. : règne d'Akalamdug, roi d’Ur[4].
  • Vers 2600-2500 av. J.-C. : Instructions de Shuruppak, premiers textes littéraires découverts à Adab, Fara (Shuruppak) et Abu Salabikh, en écriture syllabique[5].
  • Vers 2585 av. J.-C. : début, selon la tradition mésopotamienne, du règne d’Agga, roi de la ville de Kish, située près de Babylone, sur le territoire actuel de l’Irak.
  • 2570 av. J.-C. : règnes de Uhub, roi (ensi) de Kish et de En-hegal, roi de Lagash[4].
  • 2560-2525 av. J.-C. : règne de Mesannepadda, roi d’Ur. La ville qui ne compte alors que 4 000 habitants, deviendra une grande capitale après les 40 ans de règne de Mesannepadda. Son opulence est due à son activité commerciale : le port fluvial d’Ur concentre le commerce de la Mésopotamie, au moins méridionale, avec les rives du golfe persique, donc l’Arabie et peut-être par intermédiaires avec la vallée de l’Indus. Les métaux qui y arrivent sont vraisemblablement transformés dans des ateliers, sans doute royaux, dont la production est en partie réexpédiée[4].
Masse d’arme offerte au dieu Ningirsu par Mesilim de Kish.
  • 2550 av. J.-C. : règne de Mesilim, lugal de Kish. Il semble être le suzerain du ensi de Lagash, Luga-shag-engur et du ensi d’Adab, Nin-kisalsi. Rivalité entre Lagash et sa voisine Umma à propos de champs revendiqués par chacune des parties : une première crise est réglée par Mesilim de Kish en faveur semble-t-il de Lagash[4].
  • 2540 av. J.-C. : Mesannepadda, roi d’Ur, qui domine déjà Nippur, ville sacrée d’Enlil, profite d’une éclipse du pouvoir à Kish (provoquée par une incursion des Élamites d’Awan) pour s’emparer de la ville. Il est maître de toute la basse Mésopotamie puisqu’il porte le titre suprême de roi de Kish et que son nom réapparaît sur une perle à Mari[4].
  • 2525-2485 av. J.-C. : A-annepadda, roi d’Ur[4].
Relief en cuivre du temple d’El-Obeïd, conservé au British Museum.
  • Palais P ou édifice plano-convexe de Kish, à la fin du DA II. Palais d’Eridu (DA III) et palais nord de Tell Asmar (fin DA III)[6].
Le sphinx de Gizeh et la pyramide de Khéops.

Notes et références

  1. Demetrios Protopsaltis, An Encyclopedic Chronology of Greece and Its History, Xlibris Corporation, , 402 p. (ISBN 978-1-4691-3999-9, présentation en ligne)
  2. Selon la chronologie moyenne qui place le règne d'Hammurabi entre 1792 et 1750
  3. Georges Roux, La Mésopotamie. Essai d'histoire politique, économique et culturelle, Le Seuil, (ISBN 978-2-02-129163-6, présentation en ligne)
  4. a b c d e et f Georges Roux, La Mésopotamie, Seuil, , 473 p. (ISBN 978-2-02-008632-5, présentation en ligne)
  5. Harriet Crawford, The Sumerian World, Routledge, , 688 p. (ISBN 978-1-136-21912-2, présentation en ligne)
  6. Jean-Claude Margueron, Le Proche-Orient et l'Égypte antiques, Hachette Éducation Technique, , 416 p. (ISBN 978-2-01-140096-3, présentation en ligne)
  7. a et b Voir les chronologies comparées des dynasties égyptiennes
  8. a et b Zahi Hawass, La fantastique histoire des bâtisseurs de pyramides, Éditions du Rocher, , 256 p. (ISBN 978-2-268-09458-8, présentation en ligne)