Wulfwig est cité comme chancelier royal dans un décret[1] de 1045 dont l'authenticité est douteuse. Il aurait succédé en 1053 à l'évêque Ulf à la tête du vaste évêché de Dorchester[2], sans doute à la suite de la destitution de son prédécesseur[2]. Selon Freeman[3]. Le passage de la Chronique anglo-saxonne dénote une certaine réprobation à l'encontre de la nomination de Wulfwig, mais n'évoque aucune opposition. Wulfwig avait apparemment les mêmes scrupules que l’archevêque Stigand concernant la légitimité d'une intronisation, car il n'hésita pas à se rendre en France pour y être consacré[2],[4],[5]. On pense que sa nomination marque un déclin momentané de l'influence normande : il fut le dernier représentant des évêques anglo-saxons de Dorchester, puisque sa mort coïncide avec le transfert des dignités ecclésiastiques aux prélats normands.
↑Edward A. Freeman, The History of the Norman Conquest of England, its Causes and its Results, vol. II : The Reign of Edward the Confessor, Oxford, Clarendon Press, (réimpr. 2e ed.), p. 342.
↑Maurice Powicke Handbook of British Chronology p. 219
Maurice Powicke et E. B. Fryde, Handbook of British Chronology 2e. éd. Londres:Royal Historical Society (1961)
(en) Simon Keynes, « Appendix II: Archbishops and Bishops, 597–1066 », dans Michael Lapidge, John Blair, Simon Keynes et Donald Scragg (éd.), The Wiley Blackwell Encyclopedia of Anglo-Saxon England, Wiley Blackwell, , 2e éd. (ISBN978-0-470-65632-7).