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Il est le fils d'un diplomate. C'est son précepteur Jules Berger de Xivrey (1801-1863), de huit ans plus âgé que lui, qui lui transmet la passion du grec à partir de 1821. Il l'emmène aux séances académiques de Boissonade et Hase. Les deux jeunes gens entrent en contact avec Dehèque et plus tard avec Egger[2] qui fera une carrière brillante. À cette époque, son père reçoit chez lui des émigrés grecs, alors que la Grèce lutte pour secouer le joug ottoman; parmi eux, il y a Georges Théocharopoulos qui initie l'adolescent au grec moderne et lui fait embrasser la cause du philhellénisme. Wladimir Brunet étudie donc la philologie classique et la langue grecque moderne. Il publie à dix-huit ans en 1828 les Maximes du duc de La Rochefoucauld traduites par lui en grec moderne et corrigées par Théocharopoulos.
En 1842, il écrit Recherches sur les établissements des Grecs en Sicile (Paris, 1845), pour lequel il reçoit le prix de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et en 1846 L’examen critique de la succession des dynasties égyptiennes (Paris, 1850) qui obtient un grand écho.
Après la mort de Letronne (1787-1848), Brunet de Presle continue son œuvre en publiant les papyrus grecs du musée du Louvre en provenance d'Égypte. Avec l'aide de son ami de longue date Egger, il en termine l'étude qu'il publie dans Les papyrus grecs du musée du Louvre et de la bibliothèque impériale avec un atlas détaillé de 52 fac-similés (Paris, 1865).
Γνώμαι και σκέψεις ηθικαί του δουκός του Λα-Ροσφουκώ(Maximes et réflexions morales du duc de La Rochefoucauld. Traduites en grec moderne par Wladimir Brunet, revues et corrigées par Georges Théocharopoulos de Patras, avec une traduction anglaise en regard. F. Didot, Paris, 1828. [lire en ligne]
Recherches sur les établissements des Grecs en Sicile. Imprimerie royale, Paris, 1845.
L’Examen critique de la succession des dynasties égyptiennes. Didot, Klincksieck, Paris, 1850.
Mémoire sur le Sérapéum de Memphis, in Mémoires présentés par divers savants à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres de l’Institut de France, sér. 1, t. II, 1852, p. 552–576.
Michel AttaleiatèsHistoria. Opus a Wladimiro Bruneto de Presle, Instituti Gallici socio, inventum, descriptum, correctum recognovit Immanuel Bekker. Bonn, 1853 (Corpus Scriptorum Historiae Byzantinae), (online)
Extrait d'une notice sur les tombeaux des empereurs de Constantinople lu dans la séance publique annuelle du . Impr. de F. Didot frères, fils et Cie, Paris, 1856.
La Grèce depuis la conquête romaine jusqu'à nos jours. F. Didot frères, Paris, 1860. [lire en ligne]
Wladimir Brunet de Presle et Émile Egger: Les Papyrus grecs du musée du Louvre et de la bibliothèque impériale. Paris, 1865.
Notes et références
↑Il ajoute « de Presle » à son nom de famille, après avoir épousé sa cousine Émilie de Presle (morte en 1855).
Henri Wallon, « Notice sur la vie et les travaux de Charles-Marie-Wladimir Brunet de Presle », dans Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 48-6, (lire en ligne), p. 617–666
Émile Egger : Paroles prononcées aux funérailles de M. Brunet de Presle, le . Académie des inscriptions et belles-lettres, Paris 1875.
Auguste de Queux de Saint-Hilaire, « Notice sur M. Brunet de Presle », Annuaire de l'Association pour l'encouragement des études grecques en France, vol. 9, , p. 342-370 (lire en ligne).
Αλέξης Πολίτης (Alexis Politis) (éd.) : Κατάλοιπα Fauriel και Brunet de Presle. 1 : Τα "νεοελληνικά" του Claude Fauriel; 2 : Η Συλλογή τραγουδιών του W. Brunet de Presle: αναλυτικός κατάλογος. Κέντρο Νεοελληνικών Ερευνών Ε.Ι.Ε., Athènes, 1980.
(de) Christine Beinlich-Seeber : Bibliographie Altägypten 1822–1946, vol. I, Otto Harrassowitz Verlag, Wiesbaden, 1998 (Ägyptologische Abhandlungen, t. 61), p. 353 : bibliographie et recensions, (lecture en ligne)