Voulant à tout prix retourner au combat, il parvient à fausser les tests d'aptitude avec l'aide de l'infirmière Rita. Contre toute attente, il va être affecté à un poste bien particulier. Il doit être « l'ange gardien » d'un des Indiens Navajos recrutés par l'armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale et affectés comme opérateurs radiocode talker. La langue navajo, rare, permet de sécuriser les communications américaines. Les Japonais sont ainsi dans l'incapacité de traduire les messages qu'ils interceptent. Pour leur protection, ou plutôt celle du code, ils sont chacun affublés d'un soldat, dont Joe et Peter Henderson. Ces derniers doivent absolument protéger la vie de ces Navajos.
Mais s'il existe un quelconque risque que leur Navajo tombe entre les mains des Japonais, alors l'ange gardien doit se transformer en ange exterminateur : il faut protéger le code à tout prix. Promu sergent, Joe fait équipe avec Ben Yahzee.
Fiche technique
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Titre français : Windtalkers : Les Messagers du vent
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Le projet est lancé par les productrices Alison R. Rosenzweig et Tracie Graham. Alison R. Rosenzweig avait découvert via un membre de sa famille l'histoire méconnue des code talkers durant la Seconde Guerre mondiale. Elle voulait en faire un film : « Le matériau était passionnant mais il me sembla d'abord plus approprié à un documentaire qu'à un long métrage de fiction ». Finalement, c'est un long métrage de fiction qui est développé[2]. Ce projet a séduit le réalisateur John Woo : « C'est la dimension émotionnelle de cette histoire et sa résonance humaine qui m'ont séduit. Je cherchais depuis quelque temps à sortir du domaine du pur film d'action, et ce projet cadrait parfaitement avec les objectifs de notre nouvelle société de production[2]. »
Le scénariste John Rice explique que le mot Windtalkers renvoie à la culture des Navajos : « Le vent joue un rôle éminent dans leur vision du monde et leurs croyances religieuses. Il confère au film une dimension spirituelle typiquement Navajo[2]. »
Attribution des rôles
Avant le tournage, la plupart des acteurs ont suivi un programme d'entrainement militaire sur la base Marine Corps Base Hawaii dans la baie de Kaneohe avec le sergent-major Jim Dever[2].
Roger Willie, qui incarne ici le Soldat Charlie Whitehorse, avait initialement été engagé comme consultant/coach en langue navajo. Il a ensuite passé un bout d'essai concluant[3].
Avec ce film, John Woo voulait se focaliser sur le drame et s'éloigner de son style de film d'action habituel. Cependant, la Metro-Goldwyn-Mayer a voulu accentuer l'action et en faire un film de guerre. Le studio demandera à plusieurs reprises au cinéaste de modifier le montage du film pour coller à leur désir. Cela retarde la sortie du film[3]. Quelque temps plus tard, John Woo refait le montage du film et sort une version director's cut plus proche de sa vision initiale. Cette version, plus longue d'environ 20 minutes, contient des scènes inédites et davantage de scènes violentes, qui avaient coupées pour éviter un classement NC-17 en salles[5].
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Critique
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Le film reçoit des critiques globalement négatives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il ne récolte que 33% d'opinions favorables pour 167 critiques et une note moyenne de 5,1⁄10. Le consensus suivant résumé les critiques compilées par le site : « Les séquences d'action sont savamment mises en scène. Windtalkers, cependant, sombre sous les clichés et n'effleure que superficiellement l'histoire des code talkers[6] ». Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 51⁄100 pour 35 critiques[7].
En France, le film obtient une note moyenne de 3,3⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 19 titres de presse[8].
Box-office
Le film est un des plus gros échecs au box-office. Il ne récolte que 77 millions de dollars dans le monde, bien loin des 115 millions estimé du budget[1]
La Panthère d'Hollywood : roman de la série SAS (1969) dans lequel les scientifiques américains ayant utilisé la langue navajo pour la mission Apollo 11, une lutte s'engage pour éviter que les Soviétiques ne capturent un indien navajo quelques jours avant le décollage de la mission spatiale.