L'approche de Smith ne prend pas pour acquis la vérité des saintes écritures, ce qui entraîne de fortes réactions à l'Église libre d'Écosse. L'un des articles lui mérite un procès pour hérésie, qui le fait connaître du public. En 1881, à la suite du procès, il perd son emploi au College et part enseigner l'arabe à l'université de Cambridge[1]. À cette époque, il écrit The Old Testament in the Jewish Church (1881) et The Prophets of Israel (1882).
En 1887, Smith remplace Thomas Spencer Baynes comme éditeur de l'Encyclopædia Britannica. En 1889, il écrit Religion of the Semites, qui deviendra son ouvrage le plus connu.
↑(en) John Sutherland Black et George Chrystal, The Life of William Robertson Smith, Londres, Adam & Charles Black, , « xi & xii »
Bibliographie
(en) Warner McReynolds Bailey, Theology and criticism in William Robertson Smith, université Yale, 1970 (thèse)
(en) John Sutherland Black, The life of William Robertson Smith, Adam and Charles Black, Londres, 1912, 638 p.
(en) Gordon Kempt Booth, William Robertson Smith: the scientific, literary and cultural context from 1866 to 1881, université d'Aberdeen, 1999 (thèse)
(en) Jesse Huncherber Brown, The contribution of William Robertson Smith to Old Testament scholarship, with special emphasis on higher criticism, Duke University, Durham, N.C., 1964, 328 p. (thèse)
(en) William Johnstone (dir.), William Robertson Smith: essays in reassessment, Sheffield Academic Press, Sheffield, 1995, 403 p. (ISBN185075523X) (actes d'un colloque tenu à l'université d'Aberdeen en 1994)