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Il contribue activement à la chimie biologique et entreprend de nombreuses analyses des sécrétions des organismes vivants, dont il pensait qu'elles sont produites par la rupture de tissus du corps. En 1823, il découvre que les sucs de l'estomac contiennent de l'acide chlorhydrique, qui peut être séparé du suc gastrique par distillation. En 1827, il propose de classifier les constituants de la nourriture en graisses, protéines et glucides. Cette proposition lui vaut la Médaille Copley en 1827.
Prout est principalement connu pour ses travaux en chimie physique. En 1815, sur la base des tables de masses atomiques des éléments disponibles à cette époque, il fait l'hypothèse que la masse atomique de n'importe quel élément est un multiple entier de celle de l'hydrogène. Il suggère donc que l'atome d'hydrogène est la seule véritable particule fondamentale, et que tous les autres éléments sont constitués d'un amas de plusieurs atomes d'hydrogène[1]. Bien que cette hypothèse soit infirmée par les mesures plus précises des masses atomiques obtenues par la suite, elle constitue pour l'époque une percée importante vers la compréhension de la structure de l'atome. Prout devient membre de la Royal Society le . Il contribua également à l'amélioration du baromètre.
Prouton (en hommage à William Prout) est l'un des noms qui ont été envisagés pour ce qui s'est finalement appelé le proton (terme inspiré du protyle de William Prout)[3].
Notes et références
↑Jean Perrin, Les Atomes, Paris, Librairie Félix Alcan, , 296 p. (lire en ligne), p. 35
↑(en) H. G. Jerrard, A Dictionary of Scientific Units : Including dimensionless numbers and scales, Springer Science & Business Media, , 222 p. (ISBN978-94-009-4111-3, lire en ligne), p. 111.