Elphinstone est promu major-général en 1837, et, en 1841, au cours de la première guerre anglo-afghane, il prend le commandement de la garnison britannique à Kaboul, en Afghanistan. Cette force comprend environ 4 500 hommes, dont 690 Européens et le reste d'Indiens[2]. La garnison regroupait également 12 000 civils, y compris les familles des soldats. À ce poste, Elphinstone, alors âgé de soixante ans, fait preuve d'indécision, de faiblesse et d'incompétence. La totalité de sa troupe est massacrée au cours de la désastreuse retraite de Kaboul en [3].
Elphinstone meurt en captivité en Afghanistan quelques mois plus tard. Son corps est renvoyé avec une petite escorte de guerriers afghans à la garnison britannique de Jalalabad. Son fidèle ordonnance Moore, qui est resté avec lui, accompagnait le corps. En route, ils sont attaqués par un groupe de guerriers tribaux, mais parviennent cependant à destination. Elphinstone est enterré dans une tombe anonyme[4].
[Le Grand Jeu, P. HOPKIRK, 2011] Peter Hopkirk (trad. de l'anglais par Gerald de Hemptinne, préf. Olivier Weber), Le Grand Jeu : Officiers et espions en Asie Centrale [« The great game: On secret service in high Asia »], Bruxelles, Nevicata, (réimpr. 2013), 3e éd. (1re éd. 2011), 569 p. (ISBN978-2-87523-096-6).
[Macrory (1972)] (en) Patrick Macrory, Signal Catastrophe : The Story of the Disastrous Retreat from Kabul 1842, Londres, Book Club Associates, .
[Macrory (2002)] (en) Patrick Macrory, Retreat from Kabul : The Catastrophic British Defeat in Afghanistan, 1842, Guilford, Connecticut, The Lyons Press, , 568 p. (ISBN978-2-87523-096-6).