Wilhelm Hensel est le fils de Ludwig Hensel, pasteur, et de son épouse Johanna Albertina Trost. Sa plus jeune sœur Luise Maria sera une femme écrivain. Au moment de sa naissance, son père est le second prédicateur de Trebbin, responsable de l'église de Thyrow(de). En 1796, il prend en charge le poste de pasteur à Linum. Après une première instruction de son père, il va à l'école de sa ville natale.
En 1809, il s'inscrit à l'académie d'architecture de Berlin qu'il quitte pour aller à l'académie des arts de Berlin en 1811. A. Frisch, son professeur d'anatomie et de perspective, l'introduit dans la grande exposition de l'école l'année suivante. Son œuvre Le Christ au Mont des Oliviers est distinguée par le jury.
La campagne d'Allemagne en 1813 interrompt ses études. Il se porte volontaire dans l'armée, participe à la bataille de Bautzen et celle de Leipzig et est plusieurs fois blessé. Il est présent aux invasions de Paris en 1813 et 1815 lors du traité. Il en profite pour visiter les musées et les monuments.
À sa mort, il est enterré à côté de sa femme (morte en 1847) dans le caveau de la famille Mendelssohn à Berlin.
Œuvre
Si ses premières œuvres sont influencés par le mouvement nazaréen, Wilhelm Hensel tend vers un réalisme romantique qui tirera ensuite plus vers le simple réalisme. Il fera plus de mille portraits à la plume ou au sépia.
Ses gravures sont souvent des commandes d'illustrations comme pour les livres de Ludwig Tieck.
Rudolf Elvers, Hans-Günter Klein(de) (Hrsg.): Die Mendelssohns in Berlin. Eine Familie und ihre Stadt. Reichert-Verlag, Wiesbaden 1983 (ISBN3-88226-185-4) (eine Ausstellung des Mendelssohn-Archivs der Staatsbibliothek PK 1984, mit einem Stammbaum der männlichen Linien bis in die siebente Generation).