Wilfrid Légaré naît dans la paroisse Notre-Dame-de-Foy de Louis Légaré et de Julie Boivin[2].
Carrière
Légaré, menuisier de profession, fonde l'entreprise Wilfrid Légaré Inc. et commence dès 1915 le développement résidentiel. Il achète un terrain à la fois pour y construire une résidence, rythme très accéléré qui s'explique par l'utilisation des profits de la vente du premier terrain pour acheter le second terrain[2].
Peu à peu, son rythme de construction s'accélère, comme le montre en 1956 sa construction de 75 résidences à Sainte-Foy, à l'ouest de la rue de l'Église, entre le chemin Saint-Louis et le fleuve Saint-Laurent[3]. En 1963, Légaré poursuit, avec le développement de trente maisons sur la rue Windsor. Les journaux de l'époque notent une très bonne répartition des services et de l'espace dans chaque résidence[4]. D'autres exemples notables de maisons signées Wilfrid Légaré se trouvent près du parc de la Colline et de ce qui est aujourd'hui la rue Wilfrid-Légaré, à Sainte-Foy[2].
Il participe aussi à d'autres projets plus grands, comme la construction d'édifices religieux, ou celui d'un édifice à bureaux en 1964[2].
Vie familiale et fin de vie
Légaré épouse Marie-Louise Tessier le à L'Ancienne-Lorette. Le couple, résidant sur le boulevard Saint-Cyrille, ont cinq enfants : Gérard, Berthe, Jacqueline, Lucille et Thérèse. Le , Tessier décède, et son époux finit par prendre Blanche Bernatchez comme seconde épouse, cinq mois plus tard. Les nouvelles noces ont lieu à l'église Saint-Thomas de Montmagny à Québec[2],[5]. Le nouveau couple a un fils, Claude[5].
Wilfrid Légaré meurt à Québec, à sa résidence du boulevard Saint-Cyrille, à l'âge de 78 ans[2]. Il est inhumé au cimetière Notre-Dame-de-Foy[5].
Le , la rue Légaré est nommée en son honneur. Le , pour harmoniser le nom des voies de la ville, la rue devient la rue Wilfrid-Légaré[2],[14]. Après sa mort, son entreprise devient les Immeubles Wilfrid Légaré Inc.[15].
Notes et références
Notes
↑La ville de Sainte-Foy est fusionnée à la ville de Québec en 2002, à l'occasion d'importantes refontes municipales entreprises par le Gouvernement québécois[1].
Références
↑Gouvernement du Québec, La réorganisation municipale : Changer les façons de faire, pour mieux servir les citoyens, Québec, , 131 p. (ISBN2-550-35400-1, lire en ligne)
↑Ville de Québec et Ministère de la Culture et des Communications, Évaluation patrimoniale des couvents, monastères et autres propriétés de communautés religieuses situés sur le territoire de la ville de Québec - Rapport de synthèse, Québec, Patri-Arch, , 102 p. (lire en ligne).
Lucie K. Morisset et Luc Noppen, Le bungalow québécois, monument vernaculaire : la naissance d’un nouveau type, première partie, vol. 48, Ville de Québec, Cahiers de géographie du Québec, (DOI10.7202/009760ar, lire en ligne), chap. 133, pp. 7-32.
Lucie K. Morisset et Luc Noppen, Le bungalow québécois, monument vernaculaire : la naissance d’un nouveau type, deuxième partie, vol. 48, Ville de Québec, Cahiers de géographie du Québec, (DOI10.7202/009760ar, lire en ligne), chap. 134, pp. 127-154.