Son œuvre reflète son attrait pour le subconscient, pour l'« esprit enfantin » et pour son pays. À ses débuts, il montre de fortes influences fauvistes, cubistes et expressionnistes, avant d'évoluer dans de la peinture plane avec un certain côté naïf. Le tableau intitulé La Ferme, peint en 1920, est l'une des toiles les plus connues de cette époque.
À partir de son départ pour Paris, son œuvre devient plus onirique, ce qui correspond aux grandes lignes du mouvement surréaliste auquel il adhère. Dans de nombreux entretiens et écrits des années 1930, Miró manifeste son désir d'abandonner les méthodes conventionnelles de la peinture, pour — selon ses propres mots — « les tuer, les assassiner ou les violer », favorisant ainsi une forme d'expression contemporaine. Il ne veut se plier à aucune exigence, ni à celles de l'esthétique et de ses méthodes, ni à celles du surréalisme.
La Cloud Gate (littéralement « Porte des nuages ») est une sculpture publique de l'artiste britannique Anish Kapoor située dans le Millennium Park dans le secteur communautaire du Loop à Chicago (comté de Cook, États-Unis). Pièce centrale de l'AT&T Plaza, elle est située au-dessus du Park Grill et adjacente à la Chase Promenade. Elle fut construite entre 2004 et 2006 avec un dévoilement temporaire lors de l'été 2004. Surnommée The Bean (« Le Haricot ») à cause de sa forme, son extérieur consiste en 168 plaques d'acier inoxydable polies soudées entre elles. Elle est haute de 10 mètres, sa base mesure 20 m × 13 m et elle pèse 99,8 tonnes. Son aspect s'inspire du mercure liquide. Son extérieur poli reflète et déforme la skyline de la ville. Les visiteurs sont invités à marcher autour et en dessous de l'arche haute de 3,70 m contenant une chambre concave appelée « omphalos » qui multiplie et déforme l'image des spectateurs par réverbérations.
Jusqu’à cette époque, les arts avaient une image ambivalente. Ils faisaient en effet l’objet d’une condamnation morale en tant qu’activité dispendieuse offrant peu de bénéfice à la société et liée aux péchés d’orgueil et de paresse. Si on leur trouvait quelque mérite, c’était dans leur valeur éducative, ou dans leur capacité à éviter aux riches de gaspiller leurs ressources dans des activités encore plus néfastes.
Au XVIIIe siècle, Hume et Turgot contribuent à donner une image plus positive des activités culturelles, les présentant comme d’utiles incitations à l’enrichissement, et donc à la croissance économique. De son côté, Adam Smith relève les particularités de l’offre et de la demande de biens culturels qui formeront une partie du socle du programme de recherche de l’économie de la culture…
Fernando Botero Angulo, né le 19 avril 1932 à Medellín, est un peintre et sculpteurcolombien réputé pour ses personnages aux formes rondes et voluptueuses. S'étant lui-même surnommé ironiquement « le plus colombien des artistes colombiens », il est l'un des rares peintres à connaître le succès et la gloire de son vivant. Sa carrière commence réellement en 1958, lorsqu'il gagne le premier prix du Salon des artistes colombiens (Salón de Artistas Colombianos en espagnol).
Au gré de ses nombreux voyages aux États-Unis et en Europe, Fernando Botero a développé un style qui lui est propre et dont sa Nature morte à la mandoline, datant de 1957, constitue la première manifestation. Ce style, que l'on peut remarquer tant dans ses peintures ou dessins que dans ses sculptures, lui permet de n'être associé à aucun mouvement ou courant, passé ou présent. Son œuvre est par ailleurs essentiellement inspirée de l'art précolombien et populaire...
Delaunay fait partie d'une génération d'avant-garde, particulièrement prolifique sur le plan artistique entre 1912 et 1914. Il est très lié (en correspondance, en art, voire en amitié) avec les poètes Guillaume Apollinaire et Blaise Cendrars, les peintres russes Vassili Kandinsky et Michel Larionov, les peintres allemands August Macke ou Franz Marc. Il est considéré à cette époque comme le peintre le plus influent, avec Pablo Picasso.
Après la guerre, il se lie d'amitié avec les artistes du mouvement surréaliste, dont il réalise plusieurs portraits, sans pour autant adopter leurs points de vue et leurs visions artistiques. Il aura notamment une amitié forte et durable avec le poète Tristan Tzara.
Son nom est également associé à la tour Eiffel, dont il a vu l'érection alors qu'il avait quatre ans, et qu'il a peinte de nombreuses fois dans sa carrière, en utilisant des méthodes différentes, d'abord néo-impressionniste, puis cubiste, et ensuite avec sa méthode simultaniste.
HitchBOT (de l'anglais « hitch » : « auto-stop », et « bot », abréviation de « robot ») est un robot auto-stoppeur créé par une équipe canadienne dans le cadre d'un projet artistique. Il n'a pas la possibilité de se mouvoir seul, mais, doté de modules de reconnaissance vocale et d'expression orale, il a la capacité de se faire comprendre dans le but d'être transporté vers une destination décidée par les créateurs. Durant ses périples, le robot ne reçoit aucune aide de la part de ceux-ci, qui le laissent seul dans les mains de personnes inconnues. L'équipe chargée de le suivre à distance, sans la moindre intervention physique, récolte seulement des informations sur sa position géographique, ainsi que la réaction, sur les réseaux sociaux, des personnes ayant pris en charge le robot.
Il traverse avec succès le Canada durant l'été . En , en Allemagne, une équipe de tournage le suit en permanence durant les quelques jours de son trajet. Plus tard dans la même année, le robot participe à des démonstrations culturelles aux Pays-Bas. Lors de sa quatrième sortie, organisée aux États-Unis, il est retrouvé démembré le à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis). Sa carcasse, rapatriée au Canada, est exposée au musée des sciences et de la technologie du Canada.
Établi dans une ancienne usine de coutellerie fermée définitivement en 1956, il s'insère dans le cadre de la politique de décentralisation culturelle engagée sous l'impulsion de Jack Lang en 1985. Il est ouvert en 1988, trois ans après le symposium national de sculpture monumentale métallique organisé par la ville de Thiers. Il fait partie des cinquante centres d'art contemporain français à être conventionnés par le ministère de la culture.
Son fonctionnement est calqué sur le modèle allemand des Kunsthallen, lieux dévolus à l'art contemporain où les artistes sont très impliqués. Le Creux de l'enfer consacre l'intégralité de ses espaces à une programmation d'expositions temporaires (renouvelées chaque trimestre) et d'événements, développés en étroite collaboration avec les artistes invités.
Depuis , il bénéficie du label « centre d'art contemporain d'intérêt national » et devient le premier centre d'art contemporain labellisé de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Depuis 2021, le Creux de l'enfer bénéficie de l'Usine du May, nouvel espace important consacré aux projets de territoire et aux partenariats mais aussi à un atelier de travail.
S'appuyant sur des dessins de personnages de bandes dessinées dès la fin des années 1950, Roy Lichtenstein utilise ses techniques picturales pour réaliser des représentations les plus fidèles possibles de la culture populaire. Il veut ainsi faire une satire de la production en masse de l’imagerie visuelle de divertissement, qui est alors en plein essor. Ce motif de confrontation avec l'art populaire commercial traverse non seulement le pop art des années 1960, mais il est toujours présent au XXIe siècle.
Ce tableau est considéré comme une transition entre ses œuvres d'expressionnisme abstrait et de pop art. Il est en effet le premier exemple de l'emploi, par le peintre, de points de trame ou points Benday, de phylactères et d'images humoristiques comme sources d'inspiration. Les critiques d'art considèrent la toile révolutionnaire, à la fois comme une progression du pop art et comme une œuvre d'art moderne en général. On la retrouve incluse dans son tableau de 1973, Artist's Studio—Look Mickey, qui la montre bien en vue sur un mur de l'atelier, ce qui démontre son importance pour l'artiste. Mais Look Mickey n'est présenté au grand public qu'à partir des années 1980 et, à la mort de Roy Lichtenstein en 1997, il est légué à la National Gallery of Art de Washington.