Une rébellion intérieure du jeune Messaoud, opprimé à la fois par son milieu familial et par une société sclérosée. Il s'engagera progressivement sur la voie de la délinquance qui le mènera vers une fin tragique...
La plupart des critiques cinématographiques s'accordent pour exposer la thèse que ce long métrage marque le début la modernité cinématographique marocaine. Par exemple, pour Christoph Terhechte, "Wechma marque un départ dans le cinéma marocain: un film de fiction qui est expérimental, en particulier dans sa seconde partie, rompt avec les structures narratives traditionnelles, et oppose au naturalisme un symbolisme freudien et des séquences carrément fantastiques"[1]. Pour Abdelkader Lagtaâ,"Wechma est le film inaugural d'une tendance que j’appellerais de film existentiel"[2].