Le nom du village a fortement évolué au cours des siècles. Les orthographes suivants sont attestées : Wathewa (1123), Watua (1159 ; 1186 ; 1187 ; 1190), Watauua (1159), Watue (± 1200 ; 1207), Watewes (1218 ; 1224)[2].
Démographie
Évolution démographique
Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre[3].
Histoire
Le , la terre et seigneurie de Watou, tenue du château de Cassel, est érigée en comté, par lettres de Philippe IV roi d'Espagne données à Madrid en faveur de Charles d'Ydeghem, chevalier, baron de Bousbecque, seigneur de Wièse, Watou et Merre, membre du conseil de guerre des Pays-Bas, commissaire ordinaire au renouvellement des lois du comté de Flandre, grand bailli de la ville et châtellenie d'Ypres, pour le récompenser des nombreux services depuis 40 ans, et ceux rendus par ses ancêtres, Gérard et Gilles d'Ydeghem, chevaliers et frères ayant accompagné Robert Ier de Flandrecomte de Flandre en 1096 au siège de Jérusalem (première croisade), un des deux y étant tué; Baudouin d'Ydeghem suivit en 1202 Baudouin IX de Flandre lors de la quatrième croisade; un autre Baudouin d'ydeghem a été tué en Hollande en 1258 au service de Marguerite de Constantinople; on retrouve plusieurs Jean de Ydeghem dont un tué en 1492 au siège de Grammont, deux autres ayant suivi le duc de BourgognePhilippe le Bon en 1421 quand ce prince entra en France avec son armée, un 4e a été exilé par les rebelles en 1420, le 5e dut à ses services d'être en 1491 promu au poste de grand bailli de Tenremonde, office rempli par le bisaïeul, l'aïeul et le père de Charles d'Ydeghem[4].
Le , François Bassée, seigneur de Watou, originaire d'Arras, habitant Lille, est anobli au motif que ni lui, ni ses ancêtres n'ont exercé un métier vil ou dérogeant à la noblesse[5].
Patrimoine
L’église Saint-Bavon, aux trois nefs distinctes, date du XIIe siècle. Son cimetière contient des tombes anglaises de la première guerre mondiale.
Des réunions poétiques d'été (Poëziezomer) y sont organisées par Gwij Mandelinck, lui-même poète.
↑(nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), t. II, Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne), p. 1050.