La race provient du Alt-Württemberger[1]. Au XIXe siècle, il existait un cheval de trait, le Württemberger, apprécié pour sa force et sa docilité, qui était employé à des fins civiles et militaires[2]
Le Württemberger actuel est sélectionné à partir du milieu des années 1950, quand le haras de Marbach reconnaît et commence à élever un cheval plus léger et athlétique pour les compétitions de sports équestres modernes. Des apports de sang anglo-normand, d'étalons de la province de Prusse-Orientale qui furent accueillis au haras après la fin de la Seconde Guerre mondiale, et de pur-sang arabes ont alors été fait sur des Württembergers[2]. Le Trakehner Julmond (1943–1965) est l'étalon fondateur du Württemberger moderne, et donne à la race son apparence actuelle[3]. Des croisements additionnels ont lieu avec le Hanovrien, le Holsteiner, l'Oldenbourg, le Pur-sang, et d'autres Trakehner[4].
D'après le guide Delachaux, il toise de 1,60 m à 1,75 m[1]. La base de données DAD-IS indique une moyenne de 1,65 m chez les mâles comme chez les femelles[5].
Le Württemberger est une race de chevaux locale et native de l'Allemagne, qui comme son nom l'indique, est originaire du Wurtemberg, dans le sud-ouest du pays[5]. Il est considéré comme commun[1]. En 2006, l'effectif recensé était de 3 991 chevaux[5]. Le « Wurttemberg » est considéré par l'étude de l'université d'Uppsala menée pour la FAO (2010) comme une race européenne locale non-menacée d'extinction[6]. Par contre, l'ouvrage Equine Science (4e édition de 2012) le classe parmi les races de chevaux de selle connues au niveau international[7].
(en) « Württemberger / Germany (Horse) », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS)
[Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN1-84593-466-0, OCLC948839453), « Württemberger », p. 513-514..