Ce texte écrit par Balzac fut attribué à George Sand par décision de l’auteur qui le qualifia de « charmant apologue de George Sand » dans une lettre qu’il adressa à Hetzel et qui fut publiée au Charivari pour le lancement du tome I[1]. Balzac trouvait que sa signature apparaissait trop souvent dans ce tome I : George Sand accepta la supercherie avec d’autant plus d’amusement que le texte donne un rôle important à un de ses grands amis, Lamennais, « défenseur du prolétaire » sous le nom de Grand Friquet. Friquet visite d’abord l’île des Fourmis, l’Angleterre, où règne une féroce oligarchie, puis la république des Loups, pays de liberté et d’égalité, où « les rudes vertus » semblent peu convaincantes, la France.