Fils de l'émigrant révolutionnaire russe et franc-maçon David Alexandrovitch Aitov (1854 - 1933).
Champion olympique
Durant ses études de médecine, Vladimir Aïtoff devint joueur titulaire au Racing club de France, comme troisième ligne centre ou latéral. À ce titre, il fait partie de la sélection de l'USFSA qui revint avec la médaille d'or des Jeux olympiques d'été de 1900 devant une équipe allemande et une équipe anglaise[3].
Il y reste jusqu'à l'éclatement de la Première Guerre mondiale où il devient sous-officier membre de la mission militaire française en Russie. Son engagement exemplaire lui vaut d'être décoré de multiples fois et fait l'objet de plusieurs citations. Il est décoré chevalier de la Légion d'honneur en 1920.
Médecin
Il devint par la suite un hépato-gastroentérologue renommé des Hôpitaux de Paris, spécialisé en alcoologie au Kremlin-Bicêtre. Engagé dans la lutte contre la prostitution et contre l'alcoolisme, il est avec Germaine Campion et André-Marie Talvas un des membres fondateurs du Mouvement Vie Libre.
Déportation
En août 1944, il est déporté à Buchenwald par l'occupant d'où il revient sain et sauf à l'issue de la guerre.
Famille
Il était le demi-frère de la pianiste Irène Aïtoff.