Vindelle

Vindelle
Vindelle
Le village de Vindelle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité GrandAngoulême
Maire
Mandat
Isabelle Moufflet
2020-2026
Code postal 16430
Code commune 16415
Démographie
Gentilé Vindellois
Population
municipale
1 062 hab. (2021 en évolution de +1,24 % par rapport à 2015)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 43′ 16″ nord, 0° 07′ 21″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 125 m
Superficie 10,93 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val de Nouère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Vindelle
Liens
Site web www.vindelle16.fr

Vindelle est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Vindellois et les Vindelloises[1].

Géographie

Localisation et accès

Bien qu'à seulement 8 km au nord d'Angoulême et faisant partie de son aire urbaine, Vindelle conserve des caractères de ruralité[réf. souhaitée].

Le bourg de Vindelle est aussi à 4 km au nord de Saint-Yrieix-sur-Charente et 5 km au sud de Vars[2].

Pour s'y rendre, il faut d'abord rejoindre la D 737 ou la D 139 qui passent en hauteur sur les deux bords de la large vallée de la Charente, car Vindelle est à l'écart des grands axes routiers. La D 37, la D 117 et la D 406 desservent la commune, et franchissent la Charente par respectivement trois ponts, dont celui en direction de Balzac vers le sud situé à côté du bourg. La D 939, route d'Angoulême à Rouillac et Saint-Jean-d'Angély, passe en limite occidentale de commune[3].

La gare la plus proche est celle d'Angoulême.

Hameaux et lieux-dits

Les hameaux les plus importants de la commune sont Guissalle au nord, Chapelot à l'est, Tonne et le Cluzeau à l'ouest.

L'habitat est assez dispersé et la commune compte par ailleurs d'autres hameaux de moindre importance : Puant, les Gélinards, les Moreaux, ainsi que de nombreuses fermes et quelques lotissements récents[3].

Communes limitrophes

Géologie et relief

Le sol de la commune est composé de calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien et Portlandien). Le Portlandien est en limite ouest de la commune et forme une cuesta faisant face au nord-est qui correspond aussi au versant occidental de la vallée de la Charente, très large au nord d'Angoulême. On trouve quelques petites zones de grèzes datant du Quaternaire sur le flanc de cet escarpement.

La vallée elle-même, soit une grande moitié est de la commune, correspond à la rive convexe d'un large méandre de la Charente. Elle est composée de couches successives d'alluvions qui se sont déposées, lors du Quaternaire, en terrasses de sable, argiles et galets, jusqu'à 10 m de hauteur, comme à l'est de Guissalle. Le lit du fleuve (zone inondable) est lui-même constitué d'alluvions plus récentes (limons, argile sableuse, tourbe)[4],[5],[6],[7].

Le territoire communal de Vindelle occupe l'intérieur d'un large méandre, dans la vallée de la Charente, le terrain s'élevant en pente douce de l'est vers l'ouest. Le point culminant se situe en limite ouest de la commune, après Tonne, à une altitude de 125 m. Le point le plus bas, avec 31 m, est situé sur la Charente, au lieu-dit la Côte, en limites de Balzac et Saint-Yrieix-sur-Charente. Le bourg est à environ 38 m d'altitude[3].

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Charente, la Méronne et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[9],[Carte 1].

Vindelle se situe au creux d'un large méandre de la Charente, en amont d'Angoulême. La Méronne, un bras de la Charente long de 2,5 km, arrose le sud du village[10].

Gestion des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[11]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [12].

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Urbanisme

Typologie

Au , Vindelle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,1 %), zones agricoles hétérogènes (31,4 %), prairies (14 %), cultures permanentes (5,5 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (1,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Vindelle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2021[20],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vindelle.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 80,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 496 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 444 sont en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Toponymie

Le lieu est attesté sous les formes anciennes Vincella, puis Vinzella en 919, Vincellae avant 1020, Vinzella en 1298[24], Vindella en 1491[25],[26], et sous sa forme actuelle au XVIe siècle.

L'origine du nom de Vindelle remonterait au bas latin vinicella qui signifie « petite vigne », devenu vincella par contraction, puis Vindella par altération tardive[26].

Histoire

Le Maine Joli.

Les comtes d’Angoulême, auxquels Vindelle appartenait, lui ont procuré durant plusieurs siècles une vie paisible. C'est Guillaume IV Taillefer, cinquième comte héréditaire d'Angoulême de 988 à 1028, qui fit donation du prieuré de Vindelle aux moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe[27]..

Un château dominant la vallée de la Charente s'élevait au Cluzeau. Il n'en reste qu'une estampe nommée "Petit château d'Escluseau" dessinée par Claude Chastillon (1559-1616) topographe du roi Henri IV et éditée, post mortem, en 1641 dans le recueil de planches titré "Topographie française des villes, bourgs, châteaux, maisons de plaisance, remises et vestiges de l'antiquité du royaume de France"[28]. Le contour de cet édifice apparaît aussi sur une vue du cadastre napoléonien de 1828 conservé aux archives Départementales de la Charente et confirme l'emplacement de cette construction dans le hameau avant son complet démantèlement vers 1830. Le Puy du Maine abritait un prieuré. La tradition prétend que ses moines étaient des brigands… Leur monastère, habité aujourd’hui, conserve certains vestiges intéressants de cette lointaine époque. On peut voir aussi, de la route, de belles demeures comme le Maine Joli, le Logis Cassé (ancienne ferme dite aussi le Logis de Guissalle), le Logis de la Motte, trois moulins respectivement situés à Guissalle, Coursac et au Bourg. Mais le principal témoin de l’histoire de Vindelle est le prieuré Saint-Christophe qui dépendait de l’abbaye de Saint-Amant-de-Boixe. Des sarcophages datant probablement du VIIe siècle ont été découverts dans la nef entre 1970 et 1980 lors de travaux effectués par le curé et ses paroissiens[réf. nécessaire].

Au Moyen Âge, principalement aux XIIe et XIIIe siècles, Vindelle se trouvait sur une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait par Nanteuil-en-Vallée, Tusson, Marcillac-Lanville, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Blanzac et Aubeterre[29].

Sous l'Ancien Régime, les fiefs les plus importants étaient ceux de Vindelle et de Guissale. Celui-ci appartenait au XVIIe siècle à Jean Regnauld, seigneur de Pondeville à Saint-Estèphe et enfin à Salomon Chapiteau, seigneur de Guissalle, à la fin de cette époque.

Au début du XXe siècle, le vignoble a été reconstitué à la suite de la crise du phylloxéra et fournissait 3 000 hl d'un vin apprécié. Les cultures maraîchère (asperges, petits pois), mais aussi fruitière (abricotiers, pêchers, pruniers) étaient une source importante de revenus. L'industrie consistait en trois minoteries sur la Charente, l'une au bourg, les autres à Guissale et à Coursac.

Administration

La mairie.

Vindelle a été créée dans le canton de Vars puis est passée en 1801 dans celui de Hiersac. En 2015, elle appartient à celui de Val de Nouère.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1792 1794 Étienne Barraud   Cultivateur
1794 1800 Jean Couillebaud   Cultivateur
1800 1800 Salomon Chapiteau de Guissalle   Citoyen cultivateur
1800 1801 Pierre Navarre du Cluzeau[Note 2]   Cultivateur
1801 1821 Jean Louis Corliet de Coursac   Propriétaire
1821 1834 Jean Pinaud   Meunier à Guissalle
1834 1836 Christophe Rouhier   Officier retraité
1836 1844 Étienne Augeraud   Propriétaire cultivateur
1844 1881 Jean Chambaud   Cultivateur
1881 1884 Pierre Collin   Propriétaire cultivateur
1884 1892 Jean Henri Gindraud   Propriétaire négociant
1892 1900 Louis Jules Fleuranceau   Propriétaire cultivateur
1900 1916 Philippe Garraud[Note 3]   Cultivateur
1916 1916 Eugène Vincent[Note 4]   Cultivateur
1916 1919 Pierre Terracher   Cultivateur
Adjoint faisant fonction de maire[Note 5]
1919 1934 Antonin Vincent   Marchand de bestiaux
1934 1935 Jean Marie Paul Servant   Minotier à Guissalle
1935 1945 René Collin   Agriculteur
1945 1947 Henri Collin   Agriculteur
1947 1956 Rémy Alliat   Agriculteur
1956 1983 Henri Gautraud   Agriculteur
1983 1989 Marcel Varachaud   Artisan maçon
1989 1995 Claude Michel   Typographe
1995 2001 Jean-Paul Alliat SE Agriculteur
2001 2008 Gérard Bouvy PS Agent de maîtrise
2008 juillet 2017 André Fricheteau[Note 6] MoDem Cadre retraité
juillet 2017 28 mai 2020 Bruno Proux SE Cadre de santé
28 mai 2020 En cours Isabelle Moufflet SE Commerçante

Démographie

Évolution démographique


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 1 062 habitants[Note 7], en évolution de +1,24 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
811815779808906823893922923
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
884886816815832768707690701
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
657617537539537542511540554
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
5566437479338669381 0111 0641 062
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,6 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 551 hommes pour 535 femmes, soit un taux de 50,74 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
0,8 
5,7 
75-89 ans
8,0 
19,2 
60-74 ans
19,0 
20,7 
45-59 ans
22,1 
20,4 
30-44 ans
19,3 
15,0 
15-29 ans
13,4 
18,4 
0-14 ans
17,4 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Remarques

Vindelle a retrouvé à la fin du XXe siècle sa population de la première moitié du XIXe siècle.

Économie

Agriculture

Les coteaux, à l’ouest, et certaines parties de la plaine, permettent la culture d’une vigne donnant un vin de pays, servant aussi à l’élaboration de pineau blanc et rouge et de cognac d’appellation Fins Bois[36].

Équipements, services et vie locale

Enseignement

L'école publique consiste en un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) entre Balzac et Vindelle. Vindelle accueille l'école élémentaire, avec quatre classes du CE1 au CM2, et Balzac l'école primaire. Le secteur du collège est Gond-Pontouvre[37].

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

L'église Saint-Christophe.

L'église paroissiale Saint-Christophe est un ancien prieuré, composé d'une nef du XIe siècle prolongée au XIIe siècle d'une travée sous clocher couverte d'une coupole sur trompes. La nef a été surélevée durant la guerre de Cent Ans (sans doute pour créer un chemin de ronde). Elle a été restaurée au XVIIe puis au XIXe siècle. Les travaux effectués entre 1970 et 1980 ont permis de retrouver aussi des peintures murales. Elle a été inscrite au titre des monuments historiques le [27].

L'édifice présente un clocher à fenêtres doublement géminées et une arbalétrière, ainsi que des modillons, mieux conservés sur sa façade occidentale qu'au chevet.

L'escalier du XVIIe siècle permet d'accéder à trois des plus vieilles cloches du département : 1603, 1604 et 1787. En effet le prieuré Saint-Christophe possède une cloche en bronze datée de 1604 et gravée de l'inscription « + IHS+MRA IE SVIS FAICTE POVR ST CHRISTOPHLE DE VINDELLE EN L'AN 1604. BENITE PAR et à la ligne suivante ++ M.B. BRVNELIERE. PARIN NOBLE HOMME M. MESNEAV ; MESRINE C. CONSTANT ». La plus ancienne dite de 1603 porte la dédicace suivante « + SANCTVS BARBARA ORA PRO NOBIS » mais certains experts la font dater du XIVe siècle ou XVe siècle. La plus jeune a été datée en 1623 par l'arrêté de classement alors que la dédicace indique en première ligne « + M. GUILLAVME BALLOTHE CVRE DE VINDELLE ROVSELOT ADIVDICATAIRE L'AN 1787 » et en seconde ligne « FAITE PAR N. BOVLANGER MERLIN CORNILLON FRP AVAN BT GARAT DRFP ». L'inscription de sa bénédiction dans le registre paroissial le confirme cette date. Les trois cloches sont classées monuments historiques au titre d'objets depuis le [38].

Patrimoine civil

Le Monument aux Morts pour la France

Érigé à l'époque sur la place Beaulieu, devenue place de l'église, après délibération en session extraordinaire du conseil municipal du et inauguré le par le député de la circonscription Henri Poitou-Duplessy et le maire de la commune Antonin Vincent.

Après plus de 100 ans, la particularité qui le marquait dans la liste des soldats morts pour la France durant la guerre 1914-1918 où deux poilus manquaient à l'appel[39] a été corrigée le 5 du mois d'. L'édifice affiche, désormais, les noms de Jean-Baptiste Beaulieu mort pour la France le à Le Transloy dans le Pas de Calais, premier mort de la commune où il résidait avec sa famille dans le hameau de Chapelot qui ferait expliquer, peut-être, le baptême à son nom de la dite place du parvis de l'église et Julien Edmond Adonis Lussaud né dans le hameau des Moreaux à Vindelle mort pour la France le à Oeuvy dans la Marne qui en fait, chronologiquement, le quatrième Vindellois mort au champ d'honneur.

Il existe aussi à Vindelle d’autres témoignages architecturaux du passé : trois moulins hydrauliques, fermes, porches, ponts, lavoirs, fontaines…

Patrimoine environnemental

La baignade.

Les bords de la Charente et de la Méronne sont propices à la flânerie, la pêche, le pique-nique. Une baignade a été aménagée, jouxtée par une aire de détente. La Méronne peut être traversée sur des grosses pierres à Puits-Marot et la Charente dans un bateau à chaînes appelé La Paperote. Le territoire communal offre des circuits de randonnée balisés.

Personnalités liées à la commune

  • Jean Condat (1824-1908), dit Jean Chapelot, né dans le hameau de Chapelot, décédé à Bordeaux où il est inhumé dans le cimetière de la Chartreuse. Écrivain, photographe, publiciste, folkloriste, inventeur des petites photographies dites « portraits-timbres » précurseurs de la photographie d'identité, fondateur de journaux et de revues il est l'auteur, entre autres contes patoisants, des Contes balzatois (1871) qu'il écrit sous le pseudonyme de Jean Chapelot. Le tronçon de la route départementale 37 entre le bourg et le hameau de Chapelot a été nommé « route Jean-Chapelot » pour lui rendre hommage[40],[41],[42].
  • Eugène Napoléon Étienne (1844-1921), homme politique français, député (de 1881 à 1919), sénateur (de 1919 à 1921), ministre de l'intérieur en 1905, ministre de la guerre de 1905 à 1906 puis de nouveau en 1913. Fils du capitaine du Train des Équipages Jean Baptiste Étienne (1803-1856) né dans le hameau des Moreaux à Vindelle. Ministre de l'intérieur, il présida, le le banquet donné par la commune en son honneur alors que sa charge ministérielle le faisait visiter la ville d'Angoulême.
  • Louis Adolphe Terracher (1881-1955), linguiste, universitaire, recteur successif des académies de Dijon, Bordeaux et Strasbourg entre 1925 et 1945 et homme politique français du régime de Vichy de 1940 à 1944, né à Vindelle. Il décède à Vichy pour être inhumé dans le cimetière de Vindelle. Une voie du bourg lui est dédiée sous le nom de « rue du Recteur Terracher ».
  • Yves Moraud (1934-2014), homme de lettres, professeur de littérature à l'Université de Bretagne occidentale (Brest), spécialiste international de l'œuvre d'André Malraux, fondateur du Centre dramatique universitaire de Brest, fondateur de l'Orchestre universitaire de Brest, metteur en scène, fondateur de l'Institut de préparation à l'administration générale (IPAG) de Brest, né à Vindelle, il décède à Brest et est inhumé dans le cimetière de Vindelle[43].

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Son décès le 7 septembre 1801 met fin à son mandat.
  3. Son décès le 26 janvier 1916 met fin à son mandat.
  4. Son décès le 8 août 1916 met fin à son mandat
  5. Transcrit de cette façon dans le registre des comptes rendus de délibérations du conseil municipal de la période.
  6. Démissionnaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Vindelle » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper.
  3. a b et c Carte IGN sous Géoportail.
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. Carte du BRGM sous Géoportail
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le ).
  8. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  9. « Fiche communale de Vindelle », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  10. La Méronne (R2220532) sur le site du Sandre, consulté le 4 septembre 2011.
  11. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  12. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Vindelle », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
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