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Vinciane Pirenne-Delforge, née le à Verviers[1] en Belgique, est une historienne dont le champ disciplinaire principal est l'histoire des religions. Plus précisément, c'est une spécialiste des dieux gréco-romains et de la Grèce antique[2] dans son ensemble. Elle est également docteure en philosophie et lettres. Depuis 2017, elle détient une chaire au Collège de France et fut avant une membre importante du FNRS, équivalent belge du CNRS français.
Diplômes et carrière universitaire
Vinciane Pirenne-Delforge a fait toute sa carrière universitaire - en histoire - à l'Université de Liège (ULiège). Elle y obtient d'ailleurs plusieurs diplômes :
Elle occupe aussi, depuis 2017, la chaire Religion, histoire et société dans le monde grec antique au Collège de France[1]. Ce poste de professeure titulaire d'une chaire au Collège de France est une des plus hautes distinctions de l'enseignement en France. Elle fait ainsi partie des 63 professeurs - dont 11 femmes - disposant d'une chaire au Collège de France[3].
Parcours professionnel
Vinciane Pirenne-Delforge a aussi eu un parcours professionnel complet et ascendant au sein du FNRS (Fonds National de la Recherche Scientifique) où elle a commencé en tant qu'aspirant pour ensuite en devenir directrice de recherche[4]. Voici son parcours dans cette institution :
2014 - 2017 : Directrice de recherche du F.R.S. - FNRS
Pirenne-Delforge a occupé et occupe encore aujourd'hui plusieurs sièges au sein de plusieurs institutions et associations[4],[1]. Certaines de ces occupations sont notamment importantes à l'exemple de son rôle de présidente du conseil sectoriel de la recherche – sciences humaines de l’Université de Liège - entre 2011 et 2016. Pendant 10 ans, elle est aussi Présidente de l’unité de recherche « histoire et anthropologie des religions » de l’Université de Liège, de 2004 à 2014.
Membre du comité d’accompagnement du F.R.S.-FNRS, 2010-2017
Responsable du groupe de contact pour l’étude de la religion grecque antique du FNRS, 1992-2017
Membre du Centre international d’étude pour la religion grecque antique (AISBL de droit belge) depuis 1998
Membre du Centre belge de recherches archéologiques en Grèce (ASBL – Musées royaux d’Art et d’Histoire) depuis 2008
Travaux
En 1994, elle publie une vaste monographie consacrée à Aphrodite. Elle s'intéresse dans cet ouvrage en particulier aux aspects cultuels de la divinité grecque, davantage qu'à l'image littéraire et aux mythes. Pour Pierre Brulé, l'ouvrage constitue une « très bonne synthèse » et même « une avancée dans l'étude de la religion grecque. »[5].
Le Polythéisme grec à l'épreuve d'Hérodote, Paris, Les Belles Lettres, 2020.
Le Polythéisme grec comme objet d'histoire, Paris, Fayard, 2018.
L’Héra de Zeus : ennemie intime, épouse définitive (avec Gabriella Pironti), Paris, Les Belles lettres, 2016[7].
Retour à la source : Pausanias et la religion grecque, Liège, 2008 (Kernos, suppl. 20)[7].
L’Aphrodite grecque : contribution à l’étude de ses cultes et de sa personnalité dans le panthéon archaïque et classique, Liège/Athènes, 1994 (Kernos, suppl. 4), 527 p.[7].
Principaux articles de revues
(en) « Greek Gods and Cognitive Sciences: About Jennifer Larson's Understanding Greek Religion », Journal of Cognitive Historiography, 4 (2017), p. 47-52.
« Teletê peut-elle être déesse ? Note épigraphique (SEG 50, 168) », Mètis. Revue d’Anthropologie du Monde Grec Ancien : Philologie, Histoire, Archéologie, 14 (2016), p. 35-48.
avec Gabriella Pironti, « Héra et Zeus à Lesbos : entre poésie lyrique et décret civique », Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik, 191 (2014), p. 27-31.