En 1933, il crée le personnage Barnabas Hildret, un agent des services secrets britanniques, surnommé The Black Monk (le Moine Noir), qui s'adonne surtout à des enquêtes policières relatées par son ami le journaliste Geoffrey Ingram. Selon Claude Mesplède et Marc Madouraud, il s'agit d'un « détective scientifique dans la mouvance du Dr Thorndyke »[1]. Dans sa nouvelle la plus célèbre, La Balle au bois dormant (Duel of Shadows, 1934), Hildreth enquête sur une affaire où une balle tirée lors d'un duel en 1710 en serait venue à blesser un brave homme dans son salon en 1932. La solution, ingénieuse, repose uniquement sur des faits matériels.
Toutefois, à propos de Vincent Cornier, les deux critiques littéraires mentionnés ci-dessus précisent que, « quasiment toute son œuvre, dont l'imagination délirante reste le meilleur atout, relève du crime extraordinaire, partant de situations quasi-surnaturelles, à l'image de celles de John Dickson Carr, et se résolvant à la manière de Freeman ; sans avoir toujours l'ingéniosité du premier, ni la crédibilité du second »[1].
Publié en français sous le titre La Vengeance du roi des spectres, dans l'anthologie Vingt défis à l'impossible, Nantes, Éditions L'Atalante, coll. « Insomniaques et ferroviaires » (2002) (ISBN2-84172-212-0)
Duel of Shadows, Pearson's Magazine (), autres titres The Mystery of the Wesmacott Bullet, The Shot That Waited
Publié en français sous le titre La Balle au bois dormant, Paris, Opta, Mystère magazine no 17 (juin 1949) ; réédition, Paris, Opta, Anthologie du mystère no 12 (1969) ; réédition dans Enquêtes policières no 6 (1973) ; réédition dans l'anthologie Les Meilleures Histoires de chambres closes, Paris, Minerve, coll. « Détour » (1988) (ISBN2-86931-000-5)
The Smell That Killed, Pearson's Magazine (), autre titre The Catastrophe in Clay
Publié en français sous le titre Odeur mortelle, Paris, Opta, Mystère magazine no 19 (août 1949)
The Mantle That Laughed, Pearson's Magazine (), autre titre The Cloak That Laughed
Publié en français sous le titre La Mante qui riait, Paris, Opta, Mystère magazine no 21 (octobre 1949)